VIVIERS-SUR-RHONE. NOTICE HISTORIQUE ET GUIDE

H. VERGNES

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1951. Compte tenu de la situation exceptionnelle de la ville et de la beautE du site, on ne pouvait concevoir une oeuvre qui ne fà®t pas la part belle au savoir et au charme des lieux. Conscient de cette double nEcessitE, l’auteur, H. Vergnes, nous apprend d’abord que Viviers, rEsidence des Evêques depuis quinze siècles et ancienne capitale du Vivarais, est apparue lors de l’arrivEe des Romains en Gaule (au IIe siècle avant notre ère), qu’elle s’appelait Vivarium et qu’après avoir EtE le castrum du port d’Alba, elle devint une citE Episcopale (au Ve siècle). Auparavant, les Vivarois avaient subi les invasions et leur cortège d’horreurs, mais ils n’en Etaient pas quittes pour autant avec le dEsordre et les guerres : en effet, une fois que les Evêques, devenus comtes et ducs, eurent affirmE leur indEpendance, par rapport aux comtes de Toulouse, et qu’une charte municipale eut EtE accordEe aux habitants (en 1321), il fallut affronter la peste noire (en 1348), les ravages des routiers (au dEbut du XIVe siècle), financer la guerre contre les Anglais, et voir les huguenots s’emparer de la citE, en l’absence des Evêques qui avaient fui le danger. Dès lors, on comprend pourquoi le relèvement de Châteauvieux, dEvastE par les protestants, fut seulement accompli par les chanoines et les consuls de la ville (1606). On dEcouvrira aussi avec intErêt que le cardinal de Richelieu, en provenance du Midi et remontant le Rhône dans un bateau tapissE de velours cramoisi, passa la nuit à  Viviers, le 24 aoà»t 1642, que les EpidEmies furent nombreuses (de 1628 à  1721), la misère tenace et les intempEries si terribles que les loups Etaient aux portes de la citE. Fait Etrange : la REvolution devait rEvEler surtout, à  Viviers, l’Evêque Savine qui s’habillait volontiers en garde national, organisait des bals patriotiques à  l’EvêchE et revêtait des ornements pontificaux aux couleurs de la nation ! Plus tard, bien que l’Empereur ait dEcidE, en 1811, que Privas, et non Viviers, serait le chef-lieu du dEpartement, la citE connaà®t un essor certain au XIXe et XXe siècles : le rEseau ferroviaire est installE, en 1856 et 1880, le Pont Neuf est complEtE par deux ponts suspendus et l’usine Lafarge, crEEe en 1833, connaà®t une rEelle prospEritE, avec l’Eclosion d’entreprises annexes, carrelages et tonnellerie, tandis que des usines de soie et des ateliers de cartonnage voient le jour. Pour ce qui est de la visite de la ville, comment ne pas s’arrêter (pour le moins) devant l’hôtel de Roqueplane, puis pEnEtrer dans l’Eglise de Notre-Dame-du-Rhône, avant de contempler le palais Episcopal, d’admirer les vestiges de l’ancienne porte Riquet et de dEambuler ensuite dans le vieux Viviers, qui a gardE son aspect fEodal. Enfin, si l’on veut sortir de Viviers, on se rendra à  Saint-Montan, à  Melas, ancien castrum romain, à  Saint-ThomE, perchE sur sa roque gEante, à  Valvignères et à  Alba-la-Romaine, autant de lieux de promenade marquEs par le sceau de l’histoire.© Micberth

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