1913. L’abbE Chaludet, qui fut curE d’Ytrac, à  partir de l’annEe 1900, voua une vEritable passion à  sa paroisse, non seulement en tant que pasteur chargE du destin des âmes qui lui Etaient confiEes, ravi des ” habitudes de foi et de piEtE chrEtiennes ” de ses ouailles, mais aussi comme habitant de la localitE, sensible à  ses ” ressources multiples, à  son paysage si riche et si variE ” et comme historien, dEsireux de savoir ” ce qu’elle Etait dans le passE “. Puisant aux meilleures sources du savoir, du pouillE de l’archiprêtre d’Aurillac aux archives dEpartementales du Cantal, en passant par les registres de l’Etat civil et les archives de la fabrique, la tradition orale et les documents de l’EvêchE, il retraça une histoire d’Ytrac qui apparaà®t aujourd’hui comme un Etonnant sEsame historique à  tous les Cantaliens et à  leurs visiteurs amoureux du passE. Après avoir EvoquE le destin de l’Eglise, cœur de la paroisse, si souvent victime des violences guerrières, c’est toute la population pieuse et laborieuse qu’il dEcrit au fil des pages. D’abord le foisonnement de chapelles sur le terroir, ErigEes dans l’enceinte d’un château, qui servaient souvent d’Eglises annexes et Etaient accessibles au voisinage (Saint-Avit à  Bargues, Saint-Martin à  Campan, Saint-Jean-Baptiste à  Espinassol…) ; ensuite, le prieurE bEnEdictin – Emanation de l’abbaye de Maurs – qui fut sans doute fondE à  la fin du XIe siècle, berceau de la paroisse de Saint-Julien d’Ytrac (première citation en 1266) et de la citE, qui disparut dans le ” cataclysme rEvolutionnaire ” ; puis les curEs et les vicaires d’Ytrac, dont les notices biographiques rEvèlent, mieux que tout long commentaire, l’action au sein de la ville et l’utilitE ; la surprenante (et trop souvent mEconnue) communautE sEculière des prêtres filleuls, auxiliaires efficaces des curEs ; enfin les nombreuses confrEries de la paroisse ouvertes à  tous les fidèles, Elites de la foi chrEtienne : du Saint-Esprit, du Saint-Sacrement, de Notre-Dame, de Sainte-Anne, de Saint-Roch… © Micberth