Aux XVIe et XVIIe siècles, le secrétaire, compris en général comme domestique spécialiste de l’écrit, parfois familier des arcanes du pouvoir, est incontournable. Le mot apparaît d’ailleurs fréquemment sur les pages de titre. Au sommet de l’appareil administratif se trouve la charge, plus rare et enviée, de « secrétaire du roi ». Ce livre conjugue les points de vue historique et littéraire pour apprécier les recoupements et les contradictions entre titre, métier ou carrière de secrétaire et d’écrivain en France. Il met en évidence les marges de liberté qui subsistent dans cette position sociale subalterne, en explore la symbolique et contribue à dessiner une histoire des écrivains de l’ombre.