1925. La ville d’Anse,  » l’une des plus anciennes de la Gaule « , qui trouva l’origine de sa puissance dans le dEveloppement de l’agriculture et, d’une manière plus gEnErale, dans l’apport de la civilisation romaine, a une histoire assez riche et mouvementEe pour fasciner un enfant du pays (ou presque), comme le Dr Morin, qui retrace ici le passE de la citE depuis l’AntiquitE jusqu’à  l’Epoque contemporaine, dans un foisonnement de dEtails et d’anecdotes qui donne une couleur proprement Epique à  son rEcit. Mais ce n’est là  qu’une partie de cet ouvrage qui est consacrE au canton dans son ensemble et à  ses quinze communes. On mesure, d’ailleurs, à  ce propos, l’ambition de l’auteur qui ouvre son livre sur la formation gEologique du terroir, puis sur la prEhistoire, avec les Epoques chellEenne, moustErienne et nEolithique (station de l’Izerable) et les cinq grottes du canton (Pommiers, MorancE, Saint-Jean-des-Vignes), avant de faire revivre la seigneurie d’Anse qui appartenait, lors de son Erection en baronnie (1182) à  l’archidiacre de Lyon et à  Guillaume de Marchampt. Relatant les EvEnements les plus importants qui jalonnèrent son destin, en particulier les faits de guerre, luttes seigneuriales, pillages et massacres perpEtrEs par les mercenaires sans emploi des Grandes Compagnies, par les Bourguignons, les Anglais et les huguenots, mais s’attachant aussi à  l’histoire des prieurEs, des fiefs et des hôpitaux, il dresse ensuite le panorama du  » canton d’Anse actuel « , Evoque le vigneronnage  » à  moitiE fruits  » et l’alimentation des paysans d’autrefois ; sans oublier la terrible famine de l’annEe 1030 et la peste de 1349, l’hiver de 1480 et les orages de grêle de 1635 (…) et, plus rEcemment, les hivers de grande rigueur de 1767, 1788, 1789, 1810, 1812, 1820, 1838, 1846, 1853, 1879, 1880, 1916, ainsi que les ponts du canton et les inondations de l’Azergues. La dernière partie de son Etude concerne, elle, l’histoire et la description des 15 communes du canton. © Micberth