ANTIQUITES ET CHRONIQUES PERCHERONNES TOME I

L. JOSEPH FRET

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1838-1840. L’ouvrage AntiquitEs et chroniques percheronnes, a pour ambition la rEalisation d’un vaste panorama, dans le temps et dans l’espace, de l’ancienne province du Perche, au passE riche et mouvementE. Aussi, dans le premier volume, Evoque-t-on tout d’abord les origines lointaines de ce pays de France couvert de forêts et habitE par les Celtes, peuple chasseur et guerrier, dont les maà®tres spirituels et temporels Etaient les druides et la religion le culte des arbres, des pierres et des fontaines, ponctuE de sacrifices humains, pour exorciser les calamitEs naturelles ou entrer en campagne contre un ennemi redoutable. Les Romains supprimèrent ces pratiques sauvages, firent dEfricher les forêts percheronnes, dEvelopper l’agriculture et les arts mEcaniques, mais ne purent empêcher le dEveloppement du christianisme, les premiers apôtres du Perche ayant EtE saint Martin, saint Denis et ses douze disciples et saint Julien, Evêque du Mans. Les rois francs, une fois convertis au catholicisme, fondent et protègent Eglises et monastères. Ils bEnEficient, en retour, de l’appui des Evêques et des prêtres, dont l’influence sur la population Etaie leur pouvoir. La terre percheronne qui compte encore à  l’Epoque de nombreuses pierres celtiques et druidiques, qui offre ” à  chaque pas un spectacle variE “, des collines, des vallons et des forêts, des champs cultivEs et des vergers plantEs de pommiers, des prairies verdoyantes, est devenue chrEtienne et elle va apparaà®tre comme l’une des forces majeures de la fEodalitE. Dès le Xe siècle, en effet, des seigneuries sont implantEes dans la rEgion, comme celle de Bellême (944-1113), dont l’auteur retrace ici l’histoire, Evoquant les EvEnements essentiels, les rapports des maà®tres des lieux avec les rois de France, les souverains d’Angleterre et les ducs de Normandie. Il s’attarde sur le destin du fameux Robert de Bellême, dit Robert le Diable, ” homme fin et pEnEtrant, d’une bravoure à  toute Epreuve “, mais habitE par ” les vices les plus odieux et les penchants les plus exEcrables “, qui dEvasta les domaines et les châteaux percherons, spolia le clergE et le peuple, insensible aux prières et aux admonestations des Evêques et dont le sort final ne nous est rEvElE que dans le volume II.© Micberth

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