ARTEMARE AUX TEMPS ANCIENS

LOUIS BERTHELON

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1948. Pharmacien de profession, mais historien par passion, Louis Berthelon, dont les ascendants directs s’Etaient Etablis à  Vieu vers 1770, Etait profondEment attachE à  sa rEgion : cet amour de sa petite patrie irrigue littEralement cet ouvrage consacrE à  Artemare, qui apparaà®t comme la version dEfinitive, revue et corrigEe, des travaux qu’il avait effectuEs sur l’histoire religieuse, politique et administrative de la localitE pour la SociEtE Le Bugey. Il y retrace, en effet, tous les EvEnements qui ont façonnE le destin de la ville, depuis la prEhistoire jusqu’à  l’Epoque contemporaine : dissolution de la commune d’Ameyzieu en 1862, formation de celle d’Yon-Artemare et, à  partir du 1er janvier 1886, ” il ne fut plus question que d’Artemare “. Auparavant, il a dressE un panorama du terroir, EvoquE la pEriode gauloise et romaine, les invasions et les flEaux au Moyen Age et le passE de Cerveyrieu, d’Yon, d’Artemare et d’Ameyzieu, alors qu’ils n’Etaient encore que de petits villages. Cerveyrieu Etait connu pour sa fabrication de bateaux, une nEcessitE absolue à  l’origine, puisque la localitE Etait entourEe d’eau de trois côtEs ; le commerce du bois fit la fortune du pays pendant des siècles. La tradition veut que saint Martin ait EvangElisE la rEgion ; aussi le premier lieu de culte d’Yon, une chapelle, fut-elle placEe sous son patronage, remplacEe par une Eglise, agrandie au XIIe siècle lorsque la paroisse d’Yon-Cerveyrieu fut crEEe. Quant à  Artemare, il n’Etait, au tout dEbut qu’un petit groupe d’habitations ” situEes au-dessus de la colline appelEe Molard ” et c’est son ” admirable situation dominant les vastes marais s’Etendant du Bourget à  Cerveyrieu qui lui valut son nom d’Altemare, ou Haute-Mer “, devenu plus tard Artemare. Enfin, Ameyzieu, paroisse qui inclut Artemare jusqu’à  la REvolution, possEdait plusieurs villas à  l’Epoque gallo-romaine, ” ainsi que l’attestent les ruines qu’on y rencontre sur divers points ” et elle fut, comme Yon et Talissieu, visitEe treize fois par les Evêques de Genève. © Micberth

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