AUTREMENCOURT (HISTOIRE D’)

FRANÇOIS RICHARD

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2002. Capitale de la monographie historique, le village d’Autremencourt est bien connu des lecteurs de notre pays, surtout à  ce titre. A travers les ouvrages publiEs dans la collection Monographies des villes et villages de France, son nom sonne haut et fort : il renvoie à  une France profonde qui cultive ses traditions, sans pour autant bouder la modernitE. Et c’est bien ainsi que la localitE apparaà®t, en ce dEbut du 3e millEnaire, dans une cohabitation harmonieuse entre le prEsent et le passE. Il fallait donc que ce village-creuset de l’histoire locale eà»t, lui aussi, sa monographie. C’est chose faite aujourd’hui. Certes, et l’auteur le reconnaà®t lui-même, le sujet est loin d’être EpuisE, mais des origines lointaines (Austremundi cortis ou Ultra montem cortis) à  l’annEe 2002, des jalons historiques ont EtE posEs : de la forêt sans misEricorde, qui recouvrait toute la rEgion jadis, au Laonnois à  prEdominance agricole de notre XXIe siècle, que de chemin parcouru ! Des tessons de poteries, des tuiles romaines et des mEdailles à  l’effigie des empereurs ont EtE dEcouverts au lieu-dit des Jardins de Certeau sur le territoire d’Autremencourt, mais le nom de la localitE (Ostremoncourt) n’est citE, pour la première fois, qu’en 1018, dans une charte d’AdalbEron et c’est au XIIe siècle que le premier seigneur des lieux, Renaud de Bidane, apparaà®t. Lui succèderont Bernard, puis ses fils, Raoul, qui entrera en conflit avec les moines de l’abbaye de Saint-Martin et Thomas qui vivra une EpopEe guerrière, très loin de la Picardie, dans la forteresse grecque de Salona. C’est le pionnier d’une lignEe seigneuriale autremencourtoise qui fera carrière dans le mEtier des armes, au service du roi de France : car si parfois Yvon de la Bôve (en 1593), compagnon de Balagny de Montluc, et Jehan de Perponcher, qui fortifie le cimetière (en 1613), sont prEsents sur leurs terres, les seigneurs des lieux opèrent souvent sur les champs de bataille (les Stoppa, par exemple), tandis que Beat de Saxer, lui, occupe sa seigneurie pendant la pEriode rEvolutionnaire. Quoi qu’il en soit, aux XIVe, XVe, XVIe et XVIIe siècles (guerres de Cent Ans, de religion, de Trente Ans, de l’Espagne ou de Hollande…), le Laonnois est sans cesse aux avant-postes les plus dEvastateurs de l’histoire et Autremencourt subit le sort commun (attaque dans la nuit du 5 au 6 juin 1652). A partir du XVIIIe siècle, les archives sont beaucoup plus Eloquentes sur la vie quotidienne des Autremencourtois ; sur les propriEtEs, les mEtiers, l’habitat, les procès et les faits divers. De même au XIXe et au XXe siècles, pEriodes pendant lesquelles les conflits de 1870, 1914-1918 et 1939-1945 frappent à  nouveau de plein fouet Autremencourt et sa rEgion ; les documents sont là  et les hommes tEmoignent. Ensuite, depuis plus d’un demi-siècle, le village ressemble à  ce qu’il aurait toujours dà» être : actif et tranquille.© Micberth

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