1879. Chef-lieu de canton dynamique et citE accueillante, Bacqueville-en-Caux est aussi rEputEe pour son patrimoine historique, son site propice aux randonnEes et son marchE, une activitE essentielle sur une terre fertile (polyculture, Elevage…) comme celle du pays de Caux ; ce dernier existe, en effet, depuis fort longtemps, puisque l’auteur de cet ouvrage Ecrit ceci :  » Je n’ai pas pour ma part, rencontrE, dans mes recherches, de marchE plus ancien, dans un simple bourg.  » Et il ajoute :  » Nous avons vu Guillaume II Martel (le seigneur des lieux) donner en 1192 la dà®me de son marchE aux moines de Tyron, ce qui prouve qu’il avait dEjà  une importance notable.  » Pôle Economique essentiel de la ville pendant des siècles, il est longuement dEcrit ici par A. Hellot, qui, par ailleurs, a consacrE l’essentiel de son travail à  l’histoire de Bacqueville (luttes judiciaires des habitants contre l’impôt, flEaux divers pendant la pEriode mEdiEvale, implications violentes pendant les guerres de Religion…) et à  celle de la seigneurie. Un passE qui s’Etend sur sept siècles avec tout d’abord la longue dynastie des Martel, de Geoffroy, le fils aà®nE de Nicolas de Basqueville (XIe siècle) à  qui on avait donnE ce surnom, soit à  cause d’une arme qu’il portait, soit en raison de la violence des coups qu’il portait, jusqu’à  Charles-Etienne du Fay-Martel (fin du XVIIe siècle), en passant par Guillaume IV (XIVe siècle), Antoine Ier Martel (XVe-XVIe siècle) ou Henri Martel (XVIIe siècle). Ensuite, c’est la lignEe des Boyvin qui leur succède, jusqu’à  la REvolution, avec Alexis-Madeleine-Paul de Boyvin, mort le 19 novembre 1796. L’auteur Evoque aussi les petits fiefs de Basqueville, le prieurE, restaurE par Nicolas de Basqueville après les invasions normandes, l’Eglise paroissiale bâtie au même emplacement que l’Edifice primitif, les chapelles et le bourg de Basqueville, dont le passE est restituE, ainsi que celui de son marchE (documents des XIIe, XIIIe et XIVe siècles). © Micberth