1885. Les amoureux du dEpartement des Yvelines, et de Versailles en particulier, connaissent bien la ville de Bailly toute proche, mais le Bailly-en-Cruye et ses anciens seigneurs, dEpeint par Adrien Maquet au terme d’un travail considErable, leur est sans doute beaucoup moins familier. L’historien, qui Etait membre de la SociEtE des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Seine-et-Oise, fait en effet revivre, rEfErences d’archives à  l’appui, la localitE et son terroir sous l’Ancien REgime, depuis l’Epoque fEodale jusqu’à  la fin du XVIIIe siècle, en poussant même ses investigations, d’ordre gEnEalogique, jusqu’en 1880, date de la mort de Louis-Henri de Boucheman, descendant de Louis de Boucheman qui fut propriEtaire du château de Bailly. C’est donc le rEcit dEtaillE de l’histoire des lieux qu’il a composE, en dEcrivant avec prEcision l’Evolution du dEcoupage territorial : recensement, au fil des siècles, des hommes et des terres (registre de l’Etat civil de Bailly, cartulaires et titres, Histoire du diocèse de Paris, Suite chronologique des seigneurs de Bailly et Noisy…). Ouvrant son Etude sur les  » antiquitEs et origines  » du village qui Etait  » beaucoup plus considErable aux temps fEodaux  » qu’en 1885, date de la première publication du livre, il poursuit en dressant un panorama complet de la paroisse, avant de dEcrire minutieusement son Eglise, de citer les personnalitEs marquantes des XVIIe et XVIIIe siècles et, naturellement, de retracer la saga des seigneurs de Bailly : Gaston de Maubuisson (XIIe siècle), Pierre de Bailly (XIIIe), Robert de Villeneuve (XIVe), Alix de LEvis, dame châtelaine de Neauphle (XVe) et Jacques Chevrier (XVIe) apparaissant, entre autres, comme des tenants de la seigneurie qui ont comptE. Les anciens fiefs (contigus) des Moulineaux et de Pontailler, avec leur histoire, retiennent ensuite son attention, de même que celui de Vauluceau et d’autres fiefs et arrière-fiefs, l’Appendice final prEsentant la liste des officiers de la seigneurie (1524-1681), des fermiers du roi, ainsi que des curEs et vicaires (1665-1788). © Micberth