BELLENAVES. MON PAYS NATAL. TOME I

LEON BIDEAU

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1909. L’ouvrage que nous prEsentons ici est le premier volume d’un livre intitulE Bellenaves, mon pays natal, qui en compte deux au total. Fruit d’un travail considErable effectuE par LEon Bideau sur cette commune de l’Allier, issue d’une paroisse importante qui dEpendait de l’archevêchE de Bourges, cette monographie apparaà®t, dans ce tome I, consacrEe à  l’histoire du village dans lequel l’auteur a vu le jour, depuis ses origines (incertaines) jusqu’aux Morts pour la Patrie, de 1794 à  1874. Les temps anciens, dans la rEgion, sont naturellement EvoquEs (Epoque gauloise des Bituriges, occupation romaine, invasions…) avant la constitution du royaume d’Aquitaine, dont le Bourbonnais faisait partie. L’influence des moines (religieux de Saint-Maixent arrivEs à  Ebreuil au IXe siècle et bEnEdictins fondateurs du prieurE de Bellenave, mentionnE au XIIe siècle) s’avEra dEterminante dans la fondation des paroisses. L’anciennetE du fief de Bellenave est attestEe (charte de PEpin-le-Bref de 763), de même que celle de la famille seigneuriale Jehan de Bellenave, dont les membres s’allièrent avec les meilleures familles du Bourbonnais et de l’Auvergne. Les rapports des Jehan, et de leurs successeurs Jehan de Beauvoir, Dutour de Saint-Salvert-Bellenave, Du Peschin, avec les autres seigneurs, les sires de Bourbon et le roi, furent pacifiques et empreints de fidElitE. La communautE et la paroisse avaient nombre d’intErêts communs, les pratiques religieuses Etaient intenses (confrEries du Saint-Esprit, de l’Ascension, de la Fête-Dieu, de Notre-Dame de Septembre, de M. Saint-Roch) et l’importance des curEs Etait effective (registres d’Etat civil, EnoncE en chaire des actes publics, participation aux assemblEes). L’agriculture Etait l’unique richesse des campagnes (froment, seigle et vignes), mais certaines communes souffrirent de la misère (la circulation des grains n’Etant pas libre) ; l’ignorance fut longtemps à  peu près gEnErale, mais l’instruction se gEnEralisa dans la première moitiE du XIXe siècle (une Ecole laà¯que de filles fut même crEEe en 1881). © Micberth

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