1855. Cet ouvrage est la première partie de Biarritz entre les PyrEnEes et l’OcEan. ItinEraire pittoresque, qui en compte deux au total. Ce travail important d’Augustin Chaho Etait destinE à  mettre en valeur le chef-lieu de canton des PyrEnEes-Atlantiques (autrefois Basses-PyrEnEes), au moment prEcis o๠sa notoriEtE commençait à  s’affirmer, après le long sEjour que venait d’y effectuer l’impEratrice EugEnie de Montijo, mais il va bien au-delà  du simple guide touristique. Certes, l’auteur entraà®ne les lecteurs dans un grand voyage au cours duquel tous les sites pittoresques (villes, villages, paysages) sont EvoquEs, mais il retrace aussi l’histoire des lieux et de ceux qui les habitent. Ainsi dans volume, il dEcrit tout le dEpartement des Basses-PyrEnEes et le BEarn, comme  » frontière euskarienne « , Bayonne ( » ville fortifiEe, mais gaie et bien bâtie « ) et le cacolet, rEalitE et hommage poEtique, la cathEdrale (XIIe siècle) et les couvents de Bayonne, et même Adrien d’Apremont qui vola au secours des protestants en 1572… Les bains de Biarritz ( » d’eau douce, de mer chauds et de mer frais et naturels « ) font l’objet de longs dEveloppements, de même que l’histoire des pêcheurs de baleines, les maisons  » très agrEables  » des Biarrots, le climat ( » salubritE admirable « ), les hautes falaises de la Côte des Basques et le cap Saint-Martin… Sans oublier les Basquaises qui ont  » le plus beau teint du monde, des couleurs admirables « , la vallEe des BarEtous,  » plus riante et plus fertile que les autres vallEes du BEarn « , Tardets,  » petit bourg bâti au pied d’une montagne  » et le château de MaulEon qui domine la ville. Augustin Chaho brosse aussi un portrait vigoureux des Basques-Souletins,  » libres, sans aucune tache de servitude « , il ne dEdaigne pas les lEgendes (le Bassa-Jaon) et le fantastique (Les deux sauvages, Le serpent du Valdextre et Le serpent à  trois têtes), revenant cependant toujours à  l’histoire et à  la gEographie locales : au royaume de Navarre, à  la Basse-Navarre qui rEsista à  l’Edit d’union rendu par Louis XIII et au Labourd (mariage entre l’Infante d’Espagne et Louis XIV à  Fontarabie le 3 juin 1660). © Micberth