BOISSY-SANS-AVOIR (NOTICE HISTORIQUE SUR)

L'ABBE QUILLERY

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1859. Ancien curE de Boissy-sans-Avoir, l’abbE Quillery fait partie de ces historiens du XIXe siècle qui savaient allier à  la rigueur des mEthodes le charme du rEcit et la libertE du ton. Aussi ce fouilleur d’archives, civiles et religieuses, chercheur inlassable, n’hEsite-t-il pas, dès l’ouverture de son livre, en s’adressant à  ses ouailles, à  comparer son ouvrage à  ” un vieillard âgE de huit ou neuf cents ans, qui se lèverait de son tombeau pour vous raconter les usages du temps passE et toutes les choses intEressantes qui tiennent à  votre paroisse “. Et c’est avec le même naturel qu’il Evoque son village, d’abord dans ses origines, Buxiacum sine censu, localitE anciennement pauvre, ” situEe au milieu d’une plaine devenue très fertile par les soins et le travail des habitants “, dEcrivant ensuite la disposition de ses maisons, avec les rues de l’Armuteau et de la Grande-Mare, du Tripot et des Moulins, de l’Etang et Maubusy et les places de la rue des Moulins, de l’Eglise et de la Maison commune et se situant enfin dans la perspective du travail qui a EtE accompli pour amEliorer (par exemple) les voies de communication, grâce à  une nouvelle loi sur les corvEes obligatoires (mai 1836), rigoureusement appliquEe par le maire de l’Epoque, M. BarbE. ” Vous avez fait de grands progrès dans l’agriculture, note encore l’abbE Quillery à  l’intention de ses paroissiens. Aujourd’hui, vous avez tous votre champ, votre vigne, votre petite maison. “, mais il ajoute : ” Prenez garde ! L’Economie peut devenir avarice, le travail dEgEnErer en abus. ” Car il n’y a pas de panorama historique complet, selon lui, sans implication morale et religieuse de celui qui le dresse : qu’il s’agisse de l’Etude de la population de Boissy au fil des siècles (que de noms citEs dans les souches anciennes et la gEnEration nouvelle !), de ses mœurs et de son habillement (” couverts d’un vêtement de toile, hommes et femmes Etaient plus robustes qu’aujourd’hui “), de la vie de la paroisse (” quand on ne craint pas d’offenser Dieu, on ne craint pas d’offenser ses semblables “), ou quand il retrace l’histoire de l’Eglise qui ” fixe les regards du passant “, s’attardant dans le cimetière, y admirant la charmille qui y a EtE plantEe en 1734 et retrouvant les usages pieux d’autrefois : la fête de la Purification et la communion des malades à  Pâques, le pèlerinage de Bardelle et le feu de Saint-Jean, la distribution d’eau bEnite et la bEnEdiction des chapelets, le devoir de buiser la croix et les testaments des chrEtiens d’autrefois (il les cite depuis les Epoques les plus reculEes), sans oublier le recensement des curEs de la paroisse du XIVe au XVIIIe siècle. © Micberth

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