BONNIERES-SUR-SEINE (HISTOIRE DE LA VILLE DE)

MAURICE PONCELET

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1947. Patrie de Marcel Sembat et lieu d’Election pour de nombreux artistes comme Monet, ou son ami Emile Zola, qui situa le dernier chapitre de La Bête humaine entre Bonnières et Vernon, ou encore Corot, dont Le Paysage au bord de l’eau apparaà®t incontestablement bonniErois, la citE des Yvelines, dont Maurice Poncelet retrace l’histoire, a eu un passE singulièrement dense et mouvementE. C’est cette abondance d’EvEnements en tous domaines qui a conduit l’auteur à  prEsenter son ouvrage en deux parties : la première Etant le rEcit de la (très longue) pEriode qui va du village primitif jusqu’aux lendemains de la Deuxième Guerre mondiale et la seconde le portrait de la localitE au fil des âges (vie civile, religieuse et administrative, agriculture et industrie, transports et urbanisme…), le tout Etant complEtE par des Annexes (listes des maires, vicaires et victimes des deux guerres…) qui apportent la documentation indispensable. Car le parcours fut long et semE de difficultEs pour les lointains ancêtres des BonniErois d’aujourd’hui, depuis les premiers moments (prEhistoriques) o๠il fallait survivre, entre fleuve et forêt, jusqu’au dEbut du dEveloppement rEel de la citE, au XVIIIe siècle, grâce à  la construction de deux routes – celle de Rouen, en 1738 et celle de Paris à  Caen, en 1753, futur boulevard automobile Paris-Deauville – en passant par la pEriode mErovingienne à  l’origine d’un certain essor du village, annihilE par l’invasion des Normands qui ravagèrent la rEgion de Bonnières (IXe siècle), dispersant les habitants ou les forçant à  se rEfugier dans les lieux fortifiEs. Mais aussi bien pour cette forteresse que pour le village de Bonnières en partie dEsertE, les siècles qui avaient suivi, dans cette rEgion frontière, furent ceux de la guerre et de la domination alternative des Français et des Anglais : avec des paroxysmes (le XIVe siècle après CrEcy et la peste noire en 1348), des pEriodes d’occupation anglaise (1346-1364 et 1416-1449) et des passages dEvastateurs (celui de la Ligue en 1589). Rien d’Etonnant à  ce qu’en 1661 on n’ait comptE, dans la bourgade, que 140 maisons. Les autres lourds tributs payEs par Bonnières à  l’histoire Etant des difficultEs d’approvisionnement pendant la REvolution, une occupation Etrangère en 1814, de violents combats en 1870 et de nombreuses victimes et destructions au cours des deux guerres mondiales. Pourtant, malgrE ce formidable handicap des siècles, la ville ne cessa de maintenir, voire de dEvelopper ses activitEs : ainsi, à  l’Epoque contemporaine, dans le domaine agricole, elle substitua la production cErEalière à  la culture de la vigne longtemps prospère (marchE de grains, de fourrages, de bestiaux et de denrEes diverses en 1831) ; dans le secteur industriel, elle connut un progrès considErable au milieu du XIXe siècle avec les entreprises de Jules Michaux (distillerie agricole, fabriques d’huile de schiste et de colle forte, fonderies et laminoirs de MM. Piret…) ; la navigation sur la Seine fut enfin rEgularisEe et on procEda à  la construction de deux ponts inaugurEs en 1884, ainsi qu’à  des travaux d’urbanisme.© Micberth

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