1899. Cet ouvrage de l’abbE Ariès, couronnE par la SociEtE archEologique du Midi en 1899, est à  la fois une EpopEe historique et une vEritable mine de renseignements sur le passE mouvementE de Bourg-Saint-Bernard (autrefois Villelongue, si l’on en croit la tradition, puis Bourg-la-Foy en 1793). De l’Evocation prEcise et dEtaillEe du village, qui  » jadis fortifiE, domine la petite vallEe du Girou, non loin de la route de Toulouse à  Castres  » et montre  » dans tous les temps, les mêmes limites « , jusqu’au rEcit des EvEnements qui se dEroulèrent pendant la REvolution (fermeture de l’Eglise en avril 1794, rEquisitions de la Convention, emprisonnement d’habitants du Bourg…), en passant par le siège de Lavaur, ville toute proche atteinte par l’hErEsie albigeoise (1178), le livre de l’ancien curE de Bourg-Saint-Bernard est un sEsame historique pour tous les visiteurs de cette belle rEgion. Naturellement, le sEjour que fit à  Bourg l’abbE de Clairvaux, si important pour la citE, est EvoquE, ainsi que ses fougueuses prEdications qui furent mal accueillies à  Verfeil,  » une localitE o๠les doctrines hErEtiques comptaient autant de prosElytes que d’habitants « . Par contre, l’orthodoxie militante de saint Bernard fut apprEciEe par les habitants de Bourg, au point que  » le village se fit un honneur d’ajouter à  son nom celui du cElèbre missionnaire « . De même, la commEmoration du siège de Lavaur qui avait libErE la ville des hErEtiques donna lieu, à  Bourg-Saint-Bernard, à  la fameuse fête du PrE, au cours de laquelle un capitaine de la jeunesse Etait nommE ; elle se perpEtua au fil des siècles, puisqu’en 1881 les courses sur le PrE avaient encore lieu, tEmoignant de l’attachement des paroissiens à  leur foi et à  leurs traditions. Bien d’autres informations figurent dans le texte de l’abbE Ariès : l’histoire de la baronnie de Bourg-Saint-Bernard, l’Evocation de l’administration seigneuriale et consulaire, les multiples implications de la citE dans les guerres de religion (XVIe-XVIIe siècles), l’importance de la paroisse, ainsi que les rapports entre ses responsables et les consuls, avec la liste chronologique des recteurs (1482-1791) et la biographie de certains d’entre eux. © Micberth