BROONS ET DES BROONAIS (PETITE HISTOIRE DE)

ETIENNE LE GIEMBLE

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1945. Il n’y a guère de meilleur guide pour les visiteurs de Broons, sEduits par son site et son patrimoine architectural, que cet ouvrage d’Emile Le Giemble qui les Eclaire sur l’histoire de la localitE, depuis les origines jusqu’en 1918. Rien de plus agrEable et de plus instructif qu’une promenade en ces lieux, avec ce vade-mecum historique à  la main. Fin connaisseur du passE de la citE dans laquelle il a vu le jour, mais aussi de la Bretagne et de son pays – pour lequel il a combattu deux fois (1914 et 1939) – l’auteur ne nEglige aucun dEtail susceptible de rEpondre à  la curiositE des lecteurs ou des touristes. L’Etymologie du nom de la citE (Broons, de bron, tertre, mamelon) se confirme sur le terrain, il le note, le château primitif se trouvait-il au lieu-dit Pont-du-Château, c’est une possibilitE (non une certitude), par contre, à  partir du XIIe siècle, on possède des documents qui authentifient l’existence de la seigneurie : en 1109, Pleardus, seigneur de Bron, est citE dans l’acte de fondation du prieurE de Jugon et c’est en 1211 que les sires Ollivier et Geoffroy de Bron, donnent, ” en perpEtuelle aumône “, leur terre de l’Hermitage à  l’abbaye de Bosquen. Il est à  noter, par ailleurs, que du Guesclin, ” le grand Bertrand “, illustre enfant de cette terre, ne portait sans doute pas cet illustre nom (Guesclin), sa mère ayant signE son testament ” uxor domini mei Roberti de Glaquino : femme de mon seigneur Robert de Glaquin ” et les poètes Villon et Marot ayant appelE le connEtable : Claquin. Mystère renforcE par le fait que le cElèbre guerrier, lui, signait toujours Bertran. Autre prEcision (utile) à  apporter : la fEodalitE remplit ici parfaitement son rôle d’organisation sociale, jusqu’au moment o๠se dEveloppa l’autoritE royale, à  partir de 1532, date de l’annexion officielle. Les religionnaires furent peu nombreux (à  La Moussaye-en-PlEnEe et à  QuihEriac), mais l’inquiEtude fut grande à  Broons et dans sa rEgion, lorsqu’on sut que l’hEritier d’Henri III Etait le roi de Navarre, ” gueux comme un routier “, ce sentiment se manifestant par l’Erection de la croix au Bret (1587). ” Comme les pierres parlent ! “, s’Ecrie l’auteur. On peut voir aussi, dans cette perspective, mais comme tEmoins d’Epoques plus paisibles : les manoirs de la CavEe (XVIIe siècle) et de Launay-Milon (XVIIIe) et l’Eglise Saint-Pierre (1895), ErigEe après la destruction de l’Edifice primitif. © Micberth

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