1909-1911. Il y a de cela quelques siècles, Brunoy Etait une aire royale. Oeuvre des Brunayo, le château de la Tournelle de SEnart reçoit Philippe VI de Valois en 1336 et 1346. De là , dans cette bâtisse moyenâgeuse, impressionnante par l’Epaisseur de ses fortifications et la profondeur de ses fossEs, sont rendus les actes officiels comme les lettres d’autorisation ou les ordonnances. Plus dEcevant, le marquis de Brunoy gâche sa noblesse par  » des excentricitEs et des habitudes crapuleuses « . LEon Gozlan le croque dans une formule saisissante :  » Un de ces hommes qui finissent à  la fois un siècle, une race, un nom et une immense fortune.  » Aux Epoques funestes, Brunoy subit les malheurs  » classiques  » comme les dEvastations normandes, l’interminable guerre de Cent Ans, ou les atrocitEs des affrontements religieux. Dans son sous-sol, les traces sont effrayantes : en creusant dans les caves de l’ancienne mairie (rue Montmartel), des squelettes à  même le sol, comme entassEs, sont mis à  jour. Le nettoyage rEvolutionnaire tEmoigne d’un systEmatisme rEsolu. Les ornements de l’Eglise, qu’ils soient purement dEcoratifs ou indispensable au culte, sont vendus ou inventoriEs. Suite au dEpouillement du lieu de ses vases sacrEs et de ses livres liturgiques, les autoritEs mettent aux enchères son mobilier, les vandales se chargeant de la dEcoration intErieure.© Micberth