1876. C’est en 1873, l’annEe o๠il s’est mariE, que l’ancien chartiste Jules Lair dEcouvrit le village de Bures et s’intEressa à  son passE. Rien de tel que la connaissance directe d’un terroir et l’attachement personnel à  un lieu pour stimuler la curiositE d’un chercheur et l’inciter à  approfondir son savoir. Très vite, l’auteur se mit au travail et, prenant la mesure des choses, s’attacha à  faire revivre la seigneurie de Bures (huit siècles d’existence) en utilisant surtout les documents rEunis par Adrien Lepaige, le dernier maà®tre des lieux. Sans dEdaigner, pour autant, le charme du site ( » la percEe lumineuse des vallEes du Petit-Launai et de Gometz-Saint-Clair… « ) et les promenades dans le pays (Le Petit-Mesnil, le vieux Bures, la Haquinière et le château de Montjai…), ainsi que les anciens noms du terroir, il dressa un panorama complet de Bures dans le temps et dans l’espace. Il s’agissait, en effet, de retracer, dans un livre agrEablement Ecrit, l’histoire de la seigneurie, depuis ses origines (officielles : XIe siècle) jusqu’en 1789 et celle de la paroisse, en Evoquant ensuite la pEriode moderne, pendant et après la REvolution (liste des maires de 1795 à  1871). Après avoir sacrifiE à  l’Etymologie (Bures de Bur, habitations de paysans libres) et au rEcit Epique (lutte d’Hugues de CrEcy contre le roi, puis Geoffroi et Guillaume de Bures en Terre sainte), l’auteur recense les familles qui rEgnèrent sur les lieux : de Courtenai, de Puisieux, Sanguin, de Chaulnes (efforts de Jean de Chaulnes pour augmenter l’importance de la seigneurie), RouillE, de REvol, Lepaige. Il dEnombre aussi les arrière-fiefs de Bures (Grand-Mesnil, Petit-Mesnil…), Etudie la valeur des terres, la dEmographie depuis le XVe siècle, l’activitE religieuse et scolaire, l’administration civile et judiciaire… © Micberth