1999. Deux objectifs ont guidE Henri Lassaubatju dans la rEalisation de cet ouvrage : d’abord le souci de restituer l’importance exacte de Cazères-sur-l’Adour dans l’histoire, des origines à  la fin du XXe siècle et ensuite l’Evocation, prEcise et pittoresque de la vie de la citE au fil des siècles ; ces deux aspects Etant toujours indissolublement liEs, dans la paix comme dans la guerre. La crEation de la bastide, vers 1314, sur le domaine de l’abbaye de la Castelle, inaugurait un destin glorieux, confirmE par la visite de Gaston PhEbus, trente ans plus tard et par celle des rois de France, dans l’exercice (souvent guerrier) de leur pouvoir : Charles VII, vainqueur des Anglais, accompagnE par le dauphin Louis (futur Louis XI), Catherine de MEdicis et Charles IX en croisade contre les calvinistes (1564), Jeanne d’Albret, mère d’Henri IV, qui menait le combat inverse et Louis XIV (1660) allant convoler en justes noces… Plus tard, la REvolution (jusqu’en 1794), la bataille de 1814 (sur les bords de l’Adour) et les guerres contemporaines plongeront de nombreuses fois les CazEriens dans la violence de l’histoire. Toutefois, l’auteur ne nEglige pas pour autant le passE de Cazères au quotidien : la vie dans la bastide, avec sa maison communale, son Eglise fortifiEe, ses marchands et ses artisans ; la prEsence des cagots, descendants (probables) des Maures qui vivaient difficilement dans le quartier d’Aurandet et Etaient l’objet de discriminations (habillement, mEtiers rEservEs, mariages exclusivement entre eux…) ; puis les pratiques religieuses et l’Evolution architecturale de l’Eglise (dommages pendant les guerres et restauration au XIXe siècle) ; et la halle de Cazères, la vie du bourg se concentrant sur la place et l’octroi ayant EtE supprimE en 1819, description et fonctionnement de l’Edifice… Sans oublier l’instruction publique à  partir de 1848 et les moyens de communication, l’Adour, les routes et le chemin de fer, les progrès sociaux et les productions locales, surtout agricoles, et l’Evolution urbaine qui se poursuivit au XXe siècle : goudronnage de la route, Electrification du bourg, dynamisme associatif. © Micberth