CHARLES QUINT, UN CESAR CATHOLIQUE

GEORIS (MICHEL)

20,00

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Si l’unanimitE se rEalise aisEment pour reconnaà®tre la grandeur et l’importance du règne de Charles Quint, les jugements diffèrent dès que l’on en vient à  sa personne. Michel GEoris fait table rase des idEes reçues et prEsente un personnage complexe et mEconnu. Pour rEpondre à  la question « Qui est vraiment Charles Quint ? », il rEpare quelques injustices et corrige quelques inexactitudes. Charles Quint est tout ce que l’on veut, sauf un Germain. Dans ses trente-deux ascendants directs, on ne trouve qu’un seul Germain, son grand-père Maximilien. Ce sont les maisons de Castille, d’Aragon, du Portugal, de Visconti, de Bourbon et de Valois qui y tiennent les premières places. Presque un Latin pur sang !
S’il est souvent amenE à  combattre François Ier, Charles Quint ne s’en considère pas moins comme un prince français. Le français est d’ailleurs sa première langue et l’espagnol la seconde.
Encore ancrE dans le Moyen à‚ge mais dEjà  ouvert aux Temps Modernes, fervent catholique mais oecumEniste avant la lettre, il poursuivit trois desseins : lutter contre l’hErEsie protestante, agrandir les possessions de la maison de Habsbourg et combattre l’impErialisme islamique.
Il restera dans l’Histoire comme l’empereur chrEtien qui, à  Vienne, donna un coup d’arrêt dEfinitif à  l’expansionnisme ottoman.
Comme homme et comme CEsar, Charles Quint atteint à  la vraie grandeur dur mais juste, il est la loyautE même en un siècle machiavElique. IndiffErent à  sa propre gloire, il a toujours su gouverner en conservant une certaine hauteur. Pas un trait qui sente le fourbe et le lâche.

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