1864. Au XVe siècle, les hommes de la seigneurie de Château-Chinon dEclarent ne pas se considErer comme serfs. Comme pour mieux attirer les foudres de Charles de Bourbon, ils refusent d’honorer la taille et accusent le suzerain de violence et d’oppression. MalgrE leurs meubles et leurs effets confisquEs, malgrE une condamnation judiciaire, les Château-Chinonnais ne plient pas. le paiement se fera alors par le feu : le seigneur fait incendier la ville. Dans la lignEe des flEaux, la peste de 1588 n’Epargne que deux personnes : Denys Pitois, receveur du grenier à  sel de son Etat, et Jean Vaucoret-Grosbois. Les traces sont tenaces : ainsi la  » Fontaine des pestifErEs  » ou la chapelle de Montbois dEdiEe à  Saint-Roch qui se distingua sa vie durant par les soins donnEs aux victimes de l’EpidEmie. Comme la plupart des villes du Nivernais pendant la Ligue, Château-Chinon doit être dressEe. Deux hommes sont chargEs de la remettre dans le droit chemin : le marEchal de France Jean d’Aumont et le duc de Nevers Louis de Gonzagues. Le siège commence en 1591. Les Château-Chinonnais ont l’occasion de dEcouvrir l’histoire de leur ville. Les seigneurs en nombre insufflent une vivacitE quotidienne aux lieux. Un bien bel exemple que les gens du temps passE.© Micberth