CHÀ‚TEAU-THIERRY LA VILLE DE. (NOS VIEUX MURS)

GEORGES POMMIER

25,00

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1923. ” Imaginez une bague gEante ornEe de pierreries et se fermant sur un joyau plus gros que les autres, Ecrit l’auteur au dEbut de son ouvrage, vous aurez une idEe de l’aspect que prEsentaient, au Moyen Age, l’enceinte du bourg et le château. ” Ce regard à  la fois attentif et fascinE de Georges Pommier sur le Château-Thierry d’autrefois explique le mode de recherche qu’il a choisi et la singularitE de l’ouvrage que nous prEsentons ici. Pour l’auteur, en effet, il ne s’agit pas de partir de l’histoire et d’Etudier ses rEpercussions sur cette ville dont il est un habitant (Erudit), mais, à  l’inverse, de hanter les rues de la citE, d’en Epuiser les charmes et d’en recenser les plaies, avant de les confronter aux donnEes historiques et archEologiques. Ce sont les fouilles, les enquêtes rEpEtEes, les vErifications incessantes, la consultation des plans, les comparaisons systEmatiques entre les informations fournies par les archives et celles que l’on a recueillies sur le terrain, qui sont intEressantes et aboutissent (presque) à  des Evidences. Et dans cette tâche, M. Rioult-Compère et M. FrEdEric Henriet, l’architecte et l’artiste, jouent un rôle important. Les remparts de l’est, la tour (FrEdEric Henriet), la porte Saint-Pierre et la porte Saint-CrEpin, les ruines de l’Eglise des Cordeliers, les places et les rues (noms anciens et noms nouveaux), les plans des diffErents quartiers, tout ce qui est rEvElE par la ville elle-même, au travers des schEmas de l’un et des dessins de l’autre permet à  l’auteur de retrouver le fil des EvEnements : on voit ressurgir la ville au XVe siècle, avec le faubourg d’Oultre-Marne et la forêt d’Anjou, de sinistre rEputation ; on assiste au siège et à  la prise de Château-Thierry par les Ligueurs, en 1591 ; on dEplore le dEmantèlement de l’ancienne forteresse de ThiEry à  partir du XVIIe siècle ; on est plongE dans les dEmêlEs de la ferme avec l’intendance de la ville, au sujet de l’ancien pont dont les abords sont redoutEs par les mariniers ; on s’affronte à  propos du dEplacement (ou non) de la fontaine Lamourette, on applaudit aux idEes Etonnantes de l’ingEnieur Lhomet et on est soulagE par le comblement des trois mares dont l’odeur est parfois pestilentielle. Pour tout dire, on Ecoute (sans se lasser) ce que nous disent les vieux murs de la citE.© Micberth

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