1859. L’ouvrage prEsentE ici est le premier tome de l’Histoire de Châtelleraud et du Châtelleraudais, paru en 1859. L’auteur prEsente d’abord au lecteur ” la petite province et sa capitale “. Il dEcrit les limites territoriales et les cours d’eau, l’importance de Cenon à  l’Epoque gallo-romaine et sous les premiers rois francs, la gEologie et l’agriculture, la population et les activitEs locales dans leur ensemble, les coutumes et les diffErents cultes, ainsi que le patrimoine archEologique : souterrains-refuges et dolmen du bois de la Chenalière, monuments romains et mEdiEvaux (surtout religieux, Saint-Sulpice d’OirE, Notre-Dame de Coussay-lès-Bois, Saint-Antoine de la Foucaudière…). Et il termine cette première partie ” statistique ” en Evoquant la ville de Châtelleraud qui s’appelait primitivement le Château (Castrum) : description de la localitE intra-muros, avec les châteaux successifs, et dEveloppement progressif de la citE, Evocation du faubourg populeux de Château-Neuf, des quatre portes principales et de la Grand’Rue, seule voie carrossable jusqu’à  la fin du XVIIIe siècle… Ensuite, c’est l’histoire proprement dite de Châtelleraud et du Châtelleraudais qui est retracEe, des origines jusqu’au dEbut du XVIe siècle : les vicomtes (Gontran et Gamalfrède, Raoul et Airaud, Ecfroy Ier et Boson Ier, Ecfroy II et Hugues de la Rochefoucauld…) et la vicomtE au fil du temps (Philippe Auguste, Philippe le Bel et Charles VII sEjournèrent en 1214, 1307 et 1427, à  Châtelleraud) ; la ville fut pillEe par les Bretons en 1370, un collège y fut fondE en 1467, Louis XI incorpora la vicomtE à  la Couronne et Jean d’Armagnac crEa le couvent des Minimes. Enfin, l’auteur n’oublie pas d’Etudier la seigneurie de Châtelleraud, ” l’une des trois plus anciennes vicomtEs du Poitou “, et de recenser tous les fiefs et les arrière-fiefs de l’ancienne Election, ainsi que leurs propriEtaires, avec des maisons aussi prestigieuses que celles de la Rochefoucaud, d’Harcourt, d’Anjou, d’Armagnac, livrant, de cette manière, un document très prEcieux pour les amateurs de gEnEalogie. © Micberth