CHATILLON D’AZERGUES. SON CHÂTEAU, SA CHAPELLE ET SES SEIGNEURS

ANTOINE VACHEZ

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1869. Les villes, les villages et leurs Edifices n’existent rEellement que lorsqu’ils sont historiquement situEs. Fort de cette vEritE d’Evidence, l’auteur de cet ouvrage a mEthodiquement consultE tous les documents qui constituaient les jalons Ecrits de la mEmoire collective locale pour faire revivre Châtillon, son château, sa chapelle et ses seigneurs. C’est ainsi que nous apprenons, à  propos des dEbuts de la seigneurie, qu’il y avait une famille de Châtillon, qui Erigea le manoir originel,  » possessionnEe dans nos contrEes  » (dès le XIe siècle), qu’Amblard Etait seigneur de Châtillon, vers l’an 1100 et qu’une charte fut accordEe aux Châtillonnais par Etienne d’Oingt en 1260. Toujours dans cette perspective d’une rEfErence scrupuleuse aux archives, et après avoir reconstituE la circonscription fEodale (qui figure sur le plan cadastral), avec tous les lieux-dits, les hameaux et les subdivisions de l’Epoque, A. Vachez nous relate la pEriode troublEe par les discordes et les guerres de la co-seigneurie d’Oingt et d’Albon qui nous conduit jusqu’à  la fin du XVe siècle et la mort de Jean de Chabannes, en 1524, au côtE du chevalier Bayard, dans la retraite de Rebec, qui clôt l’ère chevaleresque de la seigneurie, dEsormais aux mains de la famille (bourgeoise) Camus… Impossible cependant de quitter cette succession de maisons brillantes sans passer en revue les gEnEalogies et Evoquer les armoiries : de sable à  la croix d’or pour les d’Albon, d’argent à  la fasce de gueules chargEe de trois Etoiles d’or pour la maison d’Oingt et de gueules au lion d’hermine, armE, lampassE et couronnE d’or pour Chabannes. Les fiefs et les chapelles de la seigneurie de Châtillon sont, eux aussi, rEpertoriEs et le château, toujours reconnaissable à   » ce caractère de grandeur qui le plaçait jadis au premier rang parmi les châteaux forts de la vallEe de l’Azergues « , est longuement dEcrit, ainsi que la chapelle qui servit d’Eglise paroissiale aux habitants du bourg jusqu’en 1722. Pour finir, Vital de Valous explicite avec flamme, dans sa Notice sur la charte de 1260, tout ce qui concerne l’affranchissement communal, en prEcisant toutefois qu’il faudra attendre le XVIe siècle pour que les Châtillonnais puissent s’administrer eux-mêmes.© Micberth

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Année de parution

2001