Clermont-en-Beauvaisis commEmore cette annEe le huitième centenaire de la charte qui fut octroyEe à  ses habitants en 1197. Cette annEe-là , en effet, Louis, comte de Blois, accordait un certain nombre de droits et privilèges à  ses sujets : l’affranchissement du servage, la suppression de la corvEe hors de la ville, le remplacement de la taille par un impôt foncier, le droit de s’Etablir dans la ville ou de la quitter à  volontE, à  condition d’être en règle avec la justice… L’annEe prEcEdente, il avait accordE une charte similaire à  la ville de Blois. Clermont devenait ainsi, non pas une ville de commune, mais plutôt une communautE d’habitants jouissant de certaines franchises. Etait prEvue Egalement l’Election annuelle d’un conseil de huit pairs chargEs des intErêts permanents ou occasionnels de la communautE. En 1325, Louis, sire de Bourbon, chambrier de France, confirma la charte, avec toutefois, une addition et une  » dEclaration  » relative à  l’une des clauses. Il se rEservait alors, pour lui et ses successeurs,  » li quatre cas « , une aide perçue en quatre circonstances solennelles. Cette commEmoration est l’occasion pour les habitants de Clermont de rEviser l’histoire de leurs institutions municipales qui s’appuyèrent pendant des siècles sur la charte de 1197.© Micberth