COLOMBES À  TRAVERS LES ÂGES (HISTOIRE DE)

LEON QUENEHEN

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1937. La ” première histoire de Colombes “, de LEon QuEnEhen, qui reste aujourd’hui encore le document de rEfErence sur le sujet, est une vEritable encyclopEdie (illustrEe) de la citE à  travers le temps et l’espace. Rien ne semble avoir EchappE à  l’auteur, ce membre Eminent de la SociEtE des gens de lettres qui habita Bois-Colombes dès sa plus tendre enfance et sillonna littEralement le dEpartement des Hauts-de-Seine. D’o๠cette profusion d’informations sur ce ” gros village ” devenu une ville au XIXe siècle – après l’implantation du chemin de fer – et dont le site Etait peuplE dès le nEolithique. A l’Epoque gallo-romaine, Colombes a un atrium, qui deviendra un refuge sous le règne des Francs, puis un lieu de sEpulture au Moyen Age, à  partir duquel s’organise la vie religieuse et commerciale (atrium de Columbis citE au XIIIe siècle) et dont ” le rôle transcendant ” est attestE dans les textes jusqu’au XIVe siècle. L’aspect gEnEral du terroir (histoire, situation, limites, gEologie, blE, vignes, arbres fruitiers) est, lui aussi, EvoquE, ainsi que le bourg mEdiEval, si proche de la capitale, avec ses rues, ses chemins, ses anciens patronymes. Naturellement l’histoire EvEnementielle est longuement retracEe : mEfaits des bandes anglaises (1346) et rEpression de la jacquerie (1358), insurrections des Tuchins et des Chaperons blancs, constitution d’une milice à  Colombes pour faire Echec à  ces sEditieux et fortifications (1616) – car les violences se perpEtuent – corporations dissoutes en 1791, persEcutions religieuses, occupation du bourg par les alliEs (1815)… Quant à  la ville, elle est dEcrite avec la même prEcision, avec ses 8 portes (de Paris, de la Croix, d’Argenteuil…), ses remparts dEtruits et reconstruits (passage Deneschiens), son Eglise (XIIe siècle : beffroi) et son presbytère, son cimetière et le château de la reine Henriette (elle en prend possession en 1657), le ” petit château d’en bas ” (vendu à  Henriette en 1662) et la ” maison du Perron “, et les propriEtEs Audra et Boc-Saint-Hilaire-Janty, Gautherin-Perriollat et Labouret… sans oublier les rues (comme la rue Gramme, autrefois chemin de la Croix-Rouge, puis rue de la REvolution) et les lieux-dits (comme le Trou Pâtis o๠on allait chercher de la glaise pour construire des fours). © Micberth

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