CONFESSEURS DE LA FOI PENDANT LA GRANDE REVOLUTION SUR LE TERRITOIRE DE L’ARCHIDIOCÈSE DE RENNES

GUILLOTIN DE CORSON

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1900.  » Il est bien tard, après un siècle EcoulE « , Ecrit l’auteur, pour  » venir parler des martyrs de la Grande REvolution. Malheureusement personne dans le diocèse de Rennes n’a rEuni plus tôt les traditions et les documents concernant ces nobles victimes de l’impiEtE rEvolutionnaire dans notre contrEe. Aujourd’hui les tEmoins de scènes sanglantes de la Terreur ont disparu, et les traditions conservEes par leurs petits-fils sont devenues incertaines et vagues ; on ne peut plus les accueillir avec une complète sEcuritE. Mais les documents Ecrits nous restent dans les dEpôts d’archives publiques : dossiers des tribunaux civils et militaires renfermant notamment les interrogatoires des prEvenus – registres d’Ecrou de prisons o๠ils furent enfermEs – correspondances actives à  leur sujet des administrateurs rEpublicains entre eux – procès-verbaux des sEances des assemblEes politiques locales – en un mot toutes les archives rEvolutionnaires du dEpartement, des districts et des communes d’Ille-et-Vilaine. C’est là , dans les archives actuelles de la Cour d’appel de Rennes, du dEpartement de l’Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et des autres communes du dEpartement qu’il faut chercher des renseignements sur les prêtres persEcutEs, fusillEs, dEcapitEs, assassinEs pendant la Grande rEvolution.  » En lisant cet ouvrage, on ne pourra qu’être Emu aux larmes devant le courage de ces prêtres à  mourir pour ne pas à  leur foi, continuant clandestinement leur mission auprès de leurs fidèles. A une Epoque o๠la religion Etait omniprEsente dans la culture des Bretons et des Français, il est difficilement envisageable d’imaginer tant de haine et de cruautE envers les prêtres. Mais il ne faut pas oublier que  » pendant les cinq mois et demi que siEgea à  Rennes la commission Brutus Magnier, sur 265 condamnEs à  mort il y eut 4 prêtres, 2 religieuses, 4 nobles, 4 bourgeois ; tout le reste, c’est-à -dire 235 hommes et 17 femmes, appartenaient à  la classe du peuple ; et parmi ces derniers, il n’y eut pas moins de 134 laboureurs « . Un ouvrage de rEfErence, Ecrit par le chanoine Guillotin de Corson, qui reste un des Erudits bretons les plus louEs pour son travail d’historien.© Micberth

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Siècle

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Année de parution

1999