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Année de parution | 2002 |
1950. Pour Ecrire l’Histoire de Corbeil à travers les siècles, LEon Combes-Marnès a parcouru » pendant près de 1 100 ans et, pour ainsi dire, pas à pas, l’Evolution de la ville et de sa population, renouvelEe et transformEe, de gEnErations en gEnErations « . Sans nEgliger, par ailleurs, Essonnes qui, comme Corbeil, existait dEjà à l’Epoque gallo-romaine, l’auteur, après avoir retracE l’Epoque des origines, de la pEriode celtique à celle des invasions des Normands (IXe siècle), fait revivre les grandes heures du comtE jusqu’au dEbut du XIIe siècle, du comte Haymon à Hugues le Bel, en passant par Bouchard Ier et Maugis, Guillaume et Rainaud, Bouchard II et Odon, dEcrivant ensuite la ville devenue domaine royal, dans tout son Eclat, avec son prEvôt, reprEsentant direct du roi, sa renommEe comme citadelle de guerre, assurant et protEgeant le ravitaillement de Paris et son rayonnement intellectuel (AbElard y fonde une Ecole). Au XVIe siècle, Corbeil passe tour à tour sous la domination des huguenots et des catholiques, et des bandes de pillards dEvastent les villages d’alentour, avant que la ville ne soit assiEgEe par Alexandre Farnèse et la troupe espagnole, et proprement mise à sac, malgrE l’hEroà¯sme du capitaine Rigault, » frappE d’un coup de lance dans la gorge et de plusieurs balles dans le ventre et dans les bras « . La violence ne cessa pas au XVIIe siècle et les Frondeurs tentèrent, en vain (en 1649), de s’emparer de la ville, dont le gouverneur Etait (en 1652) un redoutable homme de guerre qui fonda, plus tard, le collège de Corbeil, et dont le nom devait être donnE, deux siècles plus tard, à l’Ecole de garçons et à un quai de la citE. En 1789, les Corbeillois acclamaient Marie-Antoinette qui passait sur la Seine, dans un bateau construit par eux quatre ans plus tôt. La REvolution, ère politique nouvelle, fut surtout une pEriode caractErisEe par la disette, des fêtes civiques, les excès d’une minoritE de fanatiques et de nouvelles appellations pour les lieux publics. En 1806, l’Empereur vint à Corbeil, incognito, avec JosEphine, pour apprEcier le contenu de la halle aux blEs et hormis les dEprEdations commises par les alliEs en 1814, l’ElEvation de barricades dans la ville d’Essonnes en 1848 et l’occupation allemande en 1870, le XIXe siècle fut plus paisible que les prEcEdents. Et lorsqu’en 1875, pour la 992e fois, les Corbeillois fêtent le transfert des reliques de saint Exupère, c’est dans une citE » moderne « , dotEe d’une gare, d’une sous-prEfecture, d’une halle au blE ombragEe par 24 ormes et de deux ponts, avec les » onze moulins Darblay « , les lavoirs et les jardins, la mairie, la bibliothèque municipale, l’Eglise Saint-Guenault et au loin, la verdoyante prairie de Saint-Jean-en-l’Isle…© Micberth
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Année de parution | 2002 |