Crouy-sur-Ourcq et Gesvres ont formE deux paroisses distinctes jusqu’en 1790. L’histoire des deux localitEs se confond en bien des points. SituE sur les limites du Valois et de la Brie champenoise, Crouy a EtE placE tantôt dans l’une, tantôt dans l’autre de ces divisions territoriales. Olivier de Crouy et son frère Henri sont les deux plus anciens seigneurs mentionnEs au XIIe siècle. Ils appartenaient à  la valeureuse famille des Barres. C’est Jean III de SEpois qui entreprit la construction du château fort. Au XVIIe siècle, la seigneurie passa dans la famille de Brissac. Le château souffrit terriblement des troubles de la Fronde. Il fut saccagE par les Espagnols en 1652. RenE de Tresmes rEunit la terre et seigneurie de Crouy au duchE de Gesvres, au XVIe siècle. Le château, situE au lieudit ” la Butte des Bruyères “, eut pour architecte et dessinateur le cElèbre Mansart. Il fut vendu et dEtruit vers 1810. Crouy-sur-Ourcq possEdait une ” heureuse situation ” pour le commerce dont la commune tirait toute sa richesse. Place commerciale renommEe dès 1310, Crouy possEdait de temps immEmorial un marchE qui attirait une foule nombreuse. En 1770, on y comptait 70 artisans et commerçants, 47 maraà®chers et chanvriers. La crEation du canal participa Egalement au dEveloppement de la localitE. L’Eglise, dEdiEe à  saint Cyr et à  sainte Julitte, date du XVIe siècle. On lui accorda de nombreuses libEralitEs. Crouy fut Egalement renommE pour son pèlerinage à  Notre-Dame-de-Chesnes, le 8 septembre, après la dEcouverte d’une statue de la Vierge, vers 1600. Ce sont là  quelques aspects du passE EvoquEs dans ces pages par Louis Benoist. Cette Etude, très complète, sera riche d’enseignement pour tous les amateurs d’histoire locale.© Micberth