DICTIONNAIRE DES MORTS DE 14 – 18, DEPARTEMENT D’ILE ET VILAINE

JEANCE, G.

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Le 11 novembre 1918, alors que la guerre s’achève, le dEpartement pleure ses morts. Près de 24 000 Bretilliens ont perdu la vie dans les tranchEes.

Dès lors un devoir de mEmoire s’impose aux survivants, qui vont cElEbrer le sacrifice des combattants morts pour la France en Edifiant dans la plupart des communes un monument « pour qu’il n’y ait plus jamais ça ». Mais au-delà  de ce devoir de mEmoire, c’est l’ensemble de la sociEtE Bretillien qui est confrontE aux profonds bouleversements Economiques et politiques engendrEs par le premier conflit mondial.

La Bretagne a particulièrement souffert du premier conflit mondial : 120 000 combattants, soit 22 % des mobilisEs (contre 16 à  17 % sur le plan national) y ont perdu la vie.

Près de 108 000 soldats, natifs du dEpartement, ont combattu pendant la Grande Guerre. Les premiers ont quittE la Bretagne dès le 4 aoà»t 1914. NEs en Ille-et-Vilaine, ils ont EtE mobilisEs pendant la Première Guerre mondiale. Une partie de ces hommes a EtE enregistrEe hors du dEpartement, dans les rEgiments de la Manche ou de la Mayenne, mais 108 000 Bretilliens, soit près d’un habitant de l’Ille-et-Vilaine sur six ont fait cette guerre.

24 000 morts, c’est l’estimation des pertes sur ce contingent de 108 000 soldats, ce qui place l’Ille-et-Vilaine au 15e rang des dEpartements français comptant le plus de morts. Le fait d’avoir trois rEgiments d’artillerie à  Rennes peut expliquer en partie que le tribut payE n’ait pas EtE plus lourd (les fantassins Etaient plus exposEs que les artilleurs). De même, les côtes du dEpartement, moins Etendues que celles des dEpartements voisins, expliquent un nombre de marins engagEs et tuEs plus faibles.

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