1925. L’ouvrage que nous prEsentons ici est le troisième volume du livre intitulE Les rues de Draguignan et leurs maisons historiques, qui est à  la fois un panorama urbain dans le temps et dans l’espace et un foisonnement de personnalitEs et d’anecdotes. Ici, c’est la rue Nationale qui est dEcrite par l’auteur : l’une des plus anciennes de la ville, appelEe tour à  tour : rue Saint-François (XIIIe-XVIIIe siècle), de l’Union (pendant la REvolution), Saint-François (sous le Directoire et le Consulat), ImpEriale (Ier Empire), Royale (à  la Restauration), de la PrEfecture (sous le règne de Louis-Philippe), de l’Ancienne PrEfecture (1848-1858), ImpEriale (1858-1870), enfin Nationale (1870). Nous y trouvons, entre autres, la maison Mus-Fauchier qui appartenait en 1460 au premier officier de Draguignan, le viguier et capitaine pour le roi, Baptiste de Forli et la maison Goin-Bernard, l’une des plus remarquables par l’ornementation architecturale de sa façade et les annales de son passE aristocratique. Nous nous arrêtons aussi devant la maison Parian qui, après avoir appartenu aux Portanier, aux Raimondis-Adon et aux Fabre-Mazan-Vinay, fut l’hôtellerie des Trois Rois (XVIIIe siècle), puis la chapelle de la Visitation et le logis de Louis-Alphonse Garcin, conservateur Erudit de la bibliothèque, personnage pittoresque et sosie de Thiers, mort le 5 mai 1870 dans une pauvre chambre, après avoir EtE dEpossEdE de sa demeure. Plus loin, la maison Thurriez retient notre attention : elle appartint au Dr Henri-Blaise ThEus (1805-1890), qui fut maire de Draguignan, conseiller gEnEral du Var (canton de Draguignan) de 1852 à  1870 et qui descendit dans l’arène pendant les chaudes journEes qui prEcEdèrent le coup d’Etat. Enfin, nous nous rendrons sur la place Nationale (ancienne place Saint-François), o๠ » s’ouvraient la porte de la chapelle et celle du couvent des Franciscains « . © Micberth