1922. Dans ce deuxième tome d’une sErie qui en compte huit au total, c’est la place du MarchE qui est EvoquEe, avec toutes les demeures qui s’y trouvent, souvent très riches en donnEes historiques : ainsi, la maison Boucharla qui hEbergea la cour du comte de Provence, transfErEe de FrEjus, aux XIIIe et XIVe siècles, puis Guillaume Gaufridi, lieutenant à  la sEnEchaussEe, Jean Aillaud, marchand et Jean Baronis, avocat (XVIe siècle), puis Jean Bec et François de Flotte-Lambruisse (XVIIe siècle) et Pierre-Jean-François Firmini (XVIIe-XVIIIe siècles). Il y a aussi les maisons Astier et Llosa o๠rEsidèrent, entre autres, Antoine Mottet à  qui l’on doit le premier agrandissement de l’Eglise du Moyen Age (1505-1506) et le Dr Guillaume-Antoine Olivier (XVIIIe siècle), savant botaniste, entomologiste, membre de l’Institut, dont Cuvier a fait l’Eloge. Nous passons à  la maison Ourse, o๠les Richard-Gap, marchands, apparaissent comme un Eclatant dEmenti à  la thEorie des castes fermEes, puisque ces marchands accEdèrent à  la promotion sociale, par la grande porte des lettres patentes d’anoblissement (XVe siècle) ; à  la maison Carpinetty o๠habita Jean-Pierre ClEment (1809-1870), historien renommE, au  » tact fin et sà»r  » et à   » l’esprit nourri de fortes Etudes « , qui fut membre de l’acadEmie des Sciences morales et politiques et conservateur des archives et de la bibliothèque du ministère des Finances. Après quoi, l’auteur Evoque la maison Fabre, o๠ » nobles cardeurs, teinturiers à  particules, chaussetiers prEcurseurs de gentilshommes  » se succèdent de la fin du XVe au milieu du XVIe siècle ; la maison Girard o๠les Richelme ont donnE, au XVe siècle, deux syndics communaux ; et les maisons Martin, Lanceman et Labat, Reynier et Cabasson, Belletrud, Cheilan-Imbert, Melh, Michel-DuprE, Mus, Germon, Peissel-Chabrier, Gravier, Rampal, Raynaud, Bellour, dotEes de la même richesse humaine et sociale… © Micberth