ENSEIGNES DE PLOMB ET AUTRES MENUES CHOSETTES DU MOYEN AGE

DENIS BRUNA

40,00

UGS : 4485 Catégorie :
Partager :

Qui n’a pas entendu parler des cElèbres «mEdailles» de plomb que Louis XI portait sur son chapeau? Ces petits objets qui ont façonnE l’image d’un roi pingre et superstitieux sont en fait des enseignes. Louis XI Etait loin d’être le seul à  Epingler des enseignes sur l’habit. Du XIIe au XVIe siècle, l’homme mEdiEval – de l’humble artisan au plus illustre prince – se couvrait de telles chosettes. L’enseigne n’est ni un accessoire servant à  fermer des parties distinctes d’un habit, ni une broche dEcorative ordinaire. PortEe avec fiertE, elle est signe d’identitE et dEsigne le pèlerin, le membre d’une maison princière, le partisan d’une faction politique. Elle est aussi un objet de mEmoire puisqu’elle est un tEmoin d’un pèlerinage, d’une fête saisonnière ou d’une participation à  un EvEnement patriotique. Outre son rôle de souvenir, l’enseigne – qu’elle soit religieuse ou profane – est surtout rEceptacle et diffuseur de merveilleux. Parce qu’elle portait l’image des reliques ou qu’elle avait touchE les reliquaires, l’enseigne de pèlerinage assumait les fonctions originellement dEvolues aux restes saints: elle pouvait guErir, ramener à  la vie, protEger aussi bien le pèlerin que son entourage. Les enseignes montrant des diables, des sorcières, des crEatures hybrides, des lEgions de phallus et de vulves anthropomorphes pouvaient Egalement être sources de bienfaits. On reconnaissait à  ces Etonnantes figures le pouvoir de repousser toutes sortes de malEfices. Ce livre est la première Etude gEnErale sur les enseignes de plomb au Moyen à‚ge. Outre les origines, la fabrication, le commerce et la diffusion des enseignes, l’auteur s’attarde à  retrouver les fonctions de ces objets longtemps mEprisEs mais pourtant prEsents dans tous les groupes de la sociEtE mEdiEvale.

Informations complémentaires

Siècle