1858. Arrondissements de Chartres et Dreux » Notre Beauce, Ecrivait l’auteur, il est bon qu’on le sache, n’est pas un parvenu de la veille, sans gEnEalogie, sans ancêtres. Elle a aussi ses parchemins enfouis dans la poudre de ses vieilles abbayes dEtruites, de ses tours fEodales qui dorment sous herbe.  » Ce court texte qui apparaà®t au dEbut de l’ouvrage d’Edouard Lefèvre nous Eclaire sans ambiguà¯tE sur la finalitE de ses travaux : il souhaite nous faire connaà®tre les sites et les monuments les plus prestigieux des arrondissements de Chartres et de Dreux, en Eure-et-Loir. Nous apprenons ainsi que Chartres, qui portait le nom d’Autricum au dEbut de notre ère, Etait alors le bourg le plus important du pays des Carnutes ; que la ville d’Auneau Etait entourEe de murs et dEfendue par un château-fort, au XIIe siècle ; que le château d’Illiers fut reconstruit par le seigneur Gauzfrid, au XIe siècle… Edouard Lefèvre Evoque aussi les EvEnements marquants de l’histoire du dEpartement : les invasions normandes qui ravagèrent le pays entre le VIIe et le Xe siècle, la construction de  » l’hostel de ville  » de Dreux, à  partir de 1512, le siège que la ville soutint, en 1594, contre Henri IV et bien d’autres faits qui ont donnE à  ces deux arrondissements leur beautE et leur gloire. L’auteur brosse avec talent le portrait de personnages illustres comme Leutgarde, Epouse de Thibaut le Tricheur, premier comte de Chartres ou de Guillaume de Gallardon, seigneur de Saint-Prest, et il retrace l’histoire des neuf portes de la ville de Chartres et des anciennes rues de la ville, sans oublier les châteaux d’Anet et de Montuel, l’Eglise de Nogent-le-Roi, l’abbaye de Chuisnes…© Micberth