1907. Riches de leurs abbayes, de leurs couvents, de leurs châteaux, de leurs religieux de tous bords, de leurs personnages les plus insolites, Gaillac et sa rEgion sont prEsentEes dans toute leur splendeur. Montans a l’avantage de sa situation : un plateau ElevE pour dominer l’ennemi. Les Romains, fins observateurs, ne tardent pas à  s’en emparer. Du simple camp naà®t une ville entière aux extensions les plus prometteuses. Gaillac doit son Epanouissement à  l’attrait qu’exerce au Xe siècle un monastère dEdiE à  saint Benoit. Le gonflement de l’enceinte en vient bientôt à  absorber le château de l’Orme. En 1562, le choc est brutal. La foi des 300 protestants de Gaillac est très physique : ils mettent à  bas les croix du cimetière, pillent l’Eglise et pendent par le cou l’image de Notre-Dame. Jacques Sabuc et Pierre Pasquet, deux membres dEvouEs, suivent la même voie que l’idole, après avoir EtE condamnEs en 1565 par le marEchal de Damville. Brens, le redresseur de Lyon, Guillaume de Grave et sa gEnErositE sans borne, les enfants de Gaillac douEs pour le Droit, la musique des langues latine et grecque, ou la conversion des Chinois, les hommes d’ici ne manquent pas d’Epaisseur. © Micberth