GONFARON (HISTOIRE GENERALE DE LA COMMUNE DE)

LOUIS BAUDOIN

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1966. Imaginez à  l’entrEe de la haute vallEe de l’Aille, au pied du beau massif des Maures qui, de ses crêtes culminantes, Notre-Dame-des-Anges et la Sauvette, domine le pays, un village situE à  près de 1 000 km de Paris, o๠l’air est ” pur et sEdatif, le climat semi-continental, les vents dominants le mistral et le nord-est ” et o๠le territoire foisonne de maisons et de fermes, de bastides et de jardins, de prairies, de labours et de magnifiques forêts : c’est Gonfaron, dont la diversitE est aussi gEologique que florale, la faune moins riche qu’autrefois, mais les origines très anciennes, EvoquEes ici de la prEhistoire au haut Moyen Age, en passant par l’Epoque gallo-romaine. Toutefois, c’est à  la fin du XIIe siècle que les trois prieurEs primitifs qui appartenaient au castrum de Gonfaron ne forment plus qu’une seule communautE paroissiale, dEpendant des chanoines de Pignans. Par la suite, du XIIe au XVe siècle, la vie à  Gonfaron et dans les hameaux environnants est laborieuse et fervente, EgayEe, de temps à  autre, par des jeux et des divertissements et rythmEe par des cErEmonies religieuses (pElerinages, solennitEs, fêtes des confrEries et des corporations). Quand la Provence devint française (1482), Gonfaron vit son dEveloppement s’accroà®tre, son pErimètre urbain s’Elargit et on Edifia une nouvelle muraille de protection. Ses rapports avec ses seigneurs et voisins furent gEnEralement bons, même s’il y eut quelques litiges : des procès au sujet des dommages de guerre (1708-1709) et des moulins (1761-1765) et divers arrêts judiciaires (1628-1683) ; pour ce qui est de la vie dans la citE, de l’enseignement et des œuvres sociales, de l’Economie et des travaux publics, de l’entretien des routes (modernisation au XVIIIe siècle) et des ouvrages d’art (pont, Ecluse, toitures de l’Eglise et de la mairie…) et de l’appellation des rues et des lieux-dits (1733), les Ediles de Gonfaron firent face à  toutes leurs obligations avec ponctualitE. Les charges les plus lourdes demeurant cependant celles qui Etaient liEes au passage des troupes : logement, fournitures, approvisionnement des hommes et des chevaux, destructions dues à  l’ennemi, levEe d’hommes (pour l’armEe d’Allemagne par exemple). Pendant la REvolution, la persEcution religieuse (les Varois restent très croyants) s’accompagnèrent d’un pillage mEthodique des chapelles et des Eglises, le blocus maritime de Toulon et les demandes pressantes de la Convention provoquèrent une vEritable disette dans la ville et, au cours des dernières annEes du Directoire, des bandes organisEes dEvastèrent la rEgion. Ensuite, du Consulat à  la fin du XIXe siècle, à  travers les divers rEgimes successifs, la situation financière et Economique de Gonfaron ne cessa de s’amEliorer et les travaux d’urbanisme (place de la Victoire) et de reconstruction (première pierre de la nouvelle Eglise en 1862) se multiplièrent.© Micberth

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