Née en 1856 en Iran, Henriette mena dès le remariage de sa mère avec le médecin personnel des Shahs de Perse, la vie d’une petite princesse kadjare sans subir les contraintes que le chiisme imposait aux femmes. Après un premier mariage raté dès 16 ans avec son professeur de piano, elle rejoint sa mère à Paris fin 1878. Conquérant son indépendance dans la société française, elle devient artiste-peintre après s’être inscrite à l’Académie Julien et admise à exposer au Salon de Paris.
Ce privilège rare pour une artiste féminine lui assura une immense notoriété pendant 20 ans et fit d’elle une portraitiste recherchée.
A travers une enquête pointilleuse et 6 années de recherches, Laurence Biava rend un bel hommage à la portraitiste, trop méconnue. L’origine de ce travail ? La découverte d’un tableau chez un antiquaire signé « Htte de Téhéran ».