HESDINFORT (HISTOIRE DHESDIN)

JULES LION

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1882. L’appellation (fugace) d’Hesdinfort donnEe au Nouvel-Hesdin, après la destruction de la citE originelle (1553) par les troupes de Charles Quint, trouva amplement sa justification dans les faits : fortifiEe, la ville le fut par le prince Philibert-Emmanuel, ” gEnEral pour l’empereur “, qui fit construire l’enceinte aux cinq bastions ; quant à  l’EpopEe guerrière que reprEsente l’histoire d’Hesdin, tout au long des siècles, elle mErite, elle aussi, cette dEnomination martiale. Outre les combats qui aboutirent à  la retraite des Français (manque de vivres, malgrE la victoire de Renti) et à  l’Erection de la localitE, à  partir de 1554, dont Jules Lion retrace l’histoire dEtaillEe, il y eut jusqu’au siège victorieux de 1639, menE par le marquis de la Meilleraie, des troubles dans les Pays-Bas (partisans de la REforme), le saccage de l’Artois par le duc d’Alençon… et par la suite, après la capitulation des Espagnols, les EvEnements liEs à  la Fronde, le règne de l’aventurier de Fargues sur la ville, la guerre de succession d’Espagne (effets dans la rEgion à  partir de 1708) et le rôle majeur jouE par le rEgiment Royal Champagne pendant la REvolution. Cette vocation apparemment guerrière de la citE ne l’empêcha pas de se dEvelopper au fil du temps, sous l’administration d’un gouverneur, d’un maire et d’Echevins : de faire Eclore le commerce de la bonneterie, d’y organiser des marchEs (bEtail et chevaux, beurre et fil, poissons et crustacEs), de venir en aide aux pauvres (action du comte de Siougeat) et d’être rythmEe par la vie religieuse (Eglise Notre-Dame, Etablissements des jEsuites et des rEcollets), d’accueillir dans ses murs un hôpital et un service de poste et de traverser sans trop d’excès, grâce à  la sagesse des Ediles et malgrE une poignEe d’agitateurs la pEriode rEvolutionnaire, même si l’adhEsion à  la levEe en masse fut considErable, au point qu’on ne ” trouvait plus à  Hesdin, le 25 aoà»t 1793, d’ouvriers pour la fabrication de chevaux de frise “. Pendant la durEe du camp de Boulogne, la garnison d’Hesdin fut triplEe, les rEquisitions ennemies (vaches, porcs, beurre, pommes de terre, bois avoine…) furent importantes en 1814, mais en 1870, la ville n’eut pas à  souffrir de la guerre. Et dEjà  on parlait de chemin de fer, de tElEgraphe, d’Eclairage au gaz. © Micberth

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