JULIE POSTEL (VIE EDIFIANTE DE LA TRÈS HONOREE SUPERIEURE MARIE-MADELEINE NEE)

L'ABBE DELAMARE

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1852. La vie de Julie Postel, vouEe au service d’autrui et à  la sanctification par la pauvretE, est une vEritable EpopEe ; tous les grands signes mythiques sont là  : la prEcocitE de la vocation, le courage, voire l’intrEpiditE, la volontE de construire, le dEdain absolu à  l’Egard de tout ce qui n’est pas ” le souverain bien “, c’est-à -dire la cause de Dieu et de la Mère de MisEricorde. Mais ce qui nous frappe tout autant dans le rEcit que lui consacre l’abbE Delamare, qui la connut et vint la voir peu de temps avant sa mort, c’est l’enracinement de son destin dans l’histoire. Le fait qu’elle soit nEe dans la deuxième moitiE du XVIIIe siècle et qu’elle ait fait ses classes à  l’abbaye de Valognes, y dEcouvrant, plus par la sà»retE de son instinct que par l’Etendue de sa culture, les ravages exercEs, au fil du temps, sur les êtres et les comportements, par la prospEritE matErielle et la collusion entre le spirituel et le temporel, a EtE, pour elle, dEterminant : l’Eglise, et plus particulièrement, les congrEgations, ne pouvant retrouver force et efficacitE que dans la sancta simplicitas originelle. Tout son combat se rEsumera à  cela : au don et à  l’oubli de soi, des qualitEs d’autant plus nEcessaires qu’elle les utilise, en des temps difficiles, pour la formation de la jeunesse, qui exige, plus que toute autre, des vertus exemplaires. Aussi de Barfleur à  Saint-Sauveur-le-Vicomte, en passant par Cherbourg, Octeville-la-Venelle, Tamerville et Valognes, la supErieure des Sœurs des Ecoles chrEtiennes de la MisEricorde va ” aimer Dieu sans mesure et le faire aimer de tout son pouvoir “, en mEprisant les richesses et les vanitEs du monde, en suscitant des vocations autour d’elle, mais en apprenant aussi aux filles les plus pauvres et les plus dEmunies de la sociEtE, ” l’instruction religieuse et les tâches utiles ” qui leur permettraient de vivre de leur travail et de tenir une maison. En 1842, GrEgoire XVI bEnit son œuvre, ce qui n’Evite pas à  Julie Postel bien des tribulations : l’installation d’un pensionnat rival, les consEquences tragiques d’un orage destructeur, la recherche de fonds pour rEEdifier l’Eglise abbatiale… © Micberth

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