LA BRIE D’AUTREFOIS. MOEURS ET COUTUMES DES BORDS DU GRAND-MORIN

JULES GRENIER

34,00

UGS : 3058 Catégories : ,
Partager :

1883. Quel Parisien, à  la fin du XIXe siècle, n’avait entendu Evoquer CrEcy ou Villiers-sur-Morin, Coutevroult ou Montbarbin, La FertE-Gaucher ou Coulommiers ? Tous ces noms Etaient vite devenus familiers aux citadins de l’Epoque, amateurs de parties de campagne et sensibles au charme de cette contrEe toute proche de la capitale, vantEe par les poètes, les peintres et les publicistes, pour son irremplaçable lumière et la qualitE à  la fois luxuriante et intimiste de ses sites. Pourtant, c’est bien loin de toute mode passagère et de tout folklore complaisant ou mythique, que Jules Grenier, l’auteur du prEsent ouvrage, travaille pendant de nombreuses annEes sur la Brie, sa rEgion natale, multipliant les Etudes et les croquis et publiant, en 1883, avec le concours (à  titre gracieux) de peintres devenus ses amis, ce qui demeure son oeuvre capitale. Natif de Villiers-sur-Morin et ayant passE les quarante-quatre ans de sa courte vie (1844-1888) dans ces lieux Elus par les artistes paysagistes, il a eu pour seule ambition, tout au long de son existence, de faire connaà®tre et aimer cette Brie d’autrefois dont il s’Etait employE à  retrouver les moeurs et les coutumes, parce qu’il Etait persuadE que des traditions aussi fortes et aussi partagEes mEritaient d’être pErennisEes. Non qu’il fà»t passEiste ou aveugle à  l’Evolution des choses, mais il croyait en la sauvegarde de ce patrimoine humain dont seule la connaissance, selon lui, permettait aux hommes d’avancer, voire de progresser. Impossible de comprendre une rEgion aussi attachante et aussi singulière que cette Brie des bords du Grand-Morin, ses sites naturels et architecturaux, ses fermes solidement retranchEes, cette impression de puissance et de prospEritE qui s’en dEgageait, sans connaà®tre les usages qui lui avaient permis de se perpEtuer. Aussi les facEties prE et post-nuptiales, les gronderies de la Rinette, le vin des morts et les veilles au village, les farces de l’Accli et le peloton d’Epingles qui permet le congE, le mode de payer à  la dragonne et l’habitude de battre la charrEe, longuement (et plaisamment) racontEs ici, ne sont-ils pas les entractes insignifiants d’une vie dure et laborieuse, mais l’expression même des croyances et des mentalitEs sEculaires du lieu. A ce titre, elles rEpondront sans aucun doute à  la curiositE de tous les amoureux du passE.© Micberth

Informations complémentaires

Siècle