D’après les « Annales Historiques », le membre le plus anciennement connu de cette famille, fixée en Lorraine depuis le XVème siècle peut-être originaire du Luxembourg, remplissait les fonctions de capitaine d’une troupe de cavaliers au service de Charles VII sous les ordres de Pothon de Xaintrailles.
Au milieu du XVIIème siècle on retrouve Nicolas Scitivaux vivant à Riaville dans la Meuse. Un de ses descendants aussi prénommé Nicolas épousa au XVIIIème siècle Anne Gérardot dont Jean Scitivaux, auteur de la branche aînée et Henri Scitivaux, auteur de la branche cadette. Avant la Révolution, les Scitivaux étaient pour la plupart fonctionnaires des finances.
Nicolas Scitivaux, fils de Jean Scitivaux, épousa la fille du dernier comte de Greische de Jallaucourt, d’une noble maison du Luxembourg. Charles X autorisa Tancrède de Scitivaux, officier dans la Garde royale à relever le nom et les armes de Greische. Il eut de son mariage avec Adélaïde de Vannoz, héritière des Sivry dont le dernier membre avait été accrédité auprès de la Cour de France comme représentant du duc de Toscane, deux fils Anatole et Roger eux-même auteurs d’une nombreuse descendance.
Henri Scitivaux, auteur de la branche cadette, eut une descendance dont Edgar Scitivaux, qui épousa son tour Thérèse de Roussy dont il n’eut que des filles.