1896. Le château de Lapalisse (autrefois La Palisse) devient pour un temps le logis d’un hEros : Charles de Bourbon, l’homme de Marignan  » à  qui, pour être la gloire la plus pure de ce XVIe siècle si fEcond en hEros, il ne manqua plus que le courage de sacrifier aux charmes surannEs de Louise de Savoie « . D’une ruine l’autre, pourrait être le rEsumE de son existence. Les troupes anglo-bourguignonnes profitent de l’absence du seigneur Jean de Bigny, retenu comme otage en Angleterre, pour mettre au point une conquête sans ratE de la ville. Le moyen est vicieux mais efficace : assoiffer la population rEsistante en retenant les eaux de la source de Fontbouillant. Les armes basses, le gosier sec, la capitulation ne tarde pas. Au XVIe siècle, Rome souffre de dEvastations multiples. Plus terribles que les Visigoths et les Vandales rEunis, des bandes françaises sont dirigEes par un gentilhomme de Langy. Quitte à  enfanter des pillards, autant qu’ils soient de premier ordre. Le bougre du Bourbonnais a compris le système de manoeuvre : nEgocier sa terreur avec la papautE. Les personnages vigoureux de Lapalisse et ses environs donnent à  l’histoire locale un mouvement inespErE. Les marques du passE modèlent littEralement la rEgion.© Micberth