1902. JugEe puissante un jour, dangereusement faible l’autre, Lacaune s’adapte au sentiment du moment. En pleine guerre de Cent ans, la ville est regardEe comme un lieu sà»r. Les Anglais sèment la dEsolation aux alentours, mais n’osent pas tenter l’assaut de Lacaune. En 1364, Manissart perçoit les dEfauts des remparts et les fait remplacer par une enceinte de bonne taille. IndEpendante, Lacaune souhaite le rester. Le voeu est bien souvent bafouE. Ainsi lors du serment d’union, le 23 janvier 1626, on lui impose un maà®tre en la personne du sieur de Grualgue. Tenace, les Lacaunais rejoignent le  » parti des rebelles « , mais sont bientôt soumis à  l’autoritE du prince de CondE. Parmi les terrorisEs de la REvolution, se trouvent en première ligne les religieux officiels. Lacaune se fait fort d’être l’un des lieux de refuge des prêtres fidèles à  leur croyance. L’acharnement de la ville à  les protEger lui vaudra le surnom de  » VendEe du Tarn « . Histoire hEtEroclite, multiple et inattendue, elle se situe bien souvent au faà®te des EvEnements. Entre l’indEpendance et le joug, Lacaune entretient son combat les siècles passant.© Micberth