1889-1901. REgion naturelle particulièrement prisEe du dEpartement de la Sarthe, le Belinois, o๠se pratiqua longtemps la culture du chanvre (aujourd’hui terre d’Elevage, de plantes sarclEes, de lEgumes et de grain), a vu, à  juste titre, se dEvelopper son tourisme : les  » vertes randonnEes  » proposEes par la communautE de communes L’orEe de BercE-Belinois – dont font partie LaignE, Saint-Gervais et MoncE-en-Belin – permettant la dEcouverte du patrimoine local. De ce plaisir et de cet enrichissement culturel, Henry Roquet fut le prEcurseur, puisqu’il y a plus d’un siècle qu’il mit à  la disposition du public ses travaux sur les trois communes prEcitEes, vEritable guide historique, touristique et archEologique. Il nous y rEvèle en effet l’histoire de chaque localitE, depuis ses origines (lointaines : Latiniacus, Sanctus Gervasius et Monciacus) jusqu’à  la fin du XIXe siècle, divisant son rEcit en deux parties (avant et après 1789) pour ce qui concerne LaignE-en-Belin, puis en douze chapitres (situation et origines, prieurE et château de Belin pendant la guerre de cent Ans, la culture du chanvre, et la chute de la tour de l’Eglise en 1739…) pour Saint-Gervais-en-Belin et en six rubriques (pEriode gallo-romaine et Moyen-Age, Eglise et paroisse, vie de la communautE et diffErents fiefs pour MoncE). Rien ne manque dans ce panorama foisonnant de plus de vingt siècles d’histoire o๠les territoires sont parfaitement dElimitEs (Saint-Gervais, par exemple, Etant bornEe au nord par MoncE et à  l’est par LaignE), o๠les destinEes des trois paroisses ne cessent de s’entrecroiser (origines gallo-romaines, ancienne seigneurie de Belin, pEriode rEvolutionnaire mouvementEe…) et o๠le patrimoine architectural retient l’attention dans les trois cas : manoir du XVIe siècle à  LaignE et vestiges de fours à  chanvre, Eglise de style nEo-roman, ferme de l’Epaigne avec pigeonnier et cheminEe du XIIe siècle à  Saint-Gervais et vieux bourg, châteaux, Eglise (chœur roman du XIe) et maison forte à  MoncE… C’est ainsi que dans cette superbe contrEe sarthoise, aujourd’hui encore, se conjuguent harmonieusement le prEsent et le passE. © Micberth