1898. Ce dernier des huit volumes de l’oeuvre de Buhot de Kersers, forme la conclusion des autres tomes. La table gEnErale des matières contient plus de cinq mille rEfErences de renvoi aux noms de lieux, de communes, de monuments, etc. L’auteur nous rEvèle, par une synthèse des Etudes et des analyses rEalisEes sur les monuments du Cher, l’amplitude de son travail. Ainsi, les instruments de silex fixent l’Epoque des premiers autochtones, tout comme les tumulus, vestiges d’origine gauloise. L’architecture militaire s’affirme alors par l’Edification de vastes oppidums, comme ceux de Sidiailles, Châteaumeillant et La Groutte. Le temps de la domination romaine entraà®ne la construction, pour toute ville d’importance, d’un amphithEâtre. A Drevant, le lieu sert Egalement de thEâtre. Les temps barbares s’illustrent par la multiplication des incendies dans la plupart des villes, alors que le XIIe siècle constitue l’âge d’or de l’architecture, avec l’emploi de l’arc aigu et l’apparition de peintures sur les parties nues des Eglises. Le style ogival du XIIIe siècle s’incarne de manière exemplaire dans la cathEdrale de Bourges. Durant la seconde moitiE du XIVe siècle, le style militaire se dEveloppe encore, suite à  l’Eclosion d’importantes forteresses dues à  la volontE de puissantes familles, comme l’Enorme tour carrEe de Jouy dotEe d’un escalier à  vis dans un angle ou le château d’Ainay-le-Vieil. Au XVe siècle, entre 1440 et 1450, Jacques Coeur fait Edifier sa fameuse  » grande maison  » à  Bourges. Toutes les pEriodes dEfilent sous la plume de Buhot de Kersers qui donne l’envie de se plonger dans cette oeuvre gigantesque, o๠l’on vagabonde dans les recoins les plus passionnants de l’histoire du Cher.© Micberth