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Siècle | |
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Caractéristiques | |
Année de parution | 2007 |
Enfant des Lumières porteur d’un grand nom d’extraction chevaleresque, Pierre-Denis de La Châtre appartient à une famille bourgeoise fortunEe d’Issoudun. Toute sa vie, il joua habilement de cette ambiguà¯tE ; jeune officier royaliste, la REvolution lui offrit un avancement fulgurant : il passa directement du grade de sous-lieutenant à celui de lieutenant-colonel du 2e bataillon de l’Indre. Officier rEpublicain, il s’illustra à Quiberon comme pourfendeur de chouans en 1795, ce qui lui valut en 1796, sous le Directoire, le grade de colonel « d’un rEgiment à son nom » (sic). L’Empire, sensible à son patronyme d’Ancien REgime, lui confEra en 1809 le titre de baron, à dEfaut de le promouvoir gEnEral… Par contre, la seconde Restauration, sachant à quoi s’en tenir sur le personnage, le mit en retraite d’office. Il mourut en 1820 à Issoudun, totalement ruinE, à tel point que sa veuve reçut un certificat d’indigence du maire de l’Epoque. Son fils, Maurice Lachâtre, (compte-tenu de son engagement politique) redora, à sa manière, le blason familial dans un genre radicalement diffErent qui lui permit de passer à la postEritE Ecrivain, libraire, Editeur parisien, d’inspiration communiste, il publia le « Capital » de Karl Marx en langue française ! Toujours dans le domaine littEraire, le lecteur dEcouvrira avec Etonnement, sinon avec plaisir, que le colonel Pierre-Denis de La Châtre, demi solde sous la Restauration, semble bien avoir fortement inspirE HonorE de Balzac dans « La Rabouilleuse » pour le personnage de Philippe Bridau.
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Année de parution | 2007 |