Des portraits de personnalités angevines, accompagnés d’une escapade sur les lieux qui ont vu vivre les panthéonnisés. C’est l’occasion de partir à Baugé sur les traces de la Croix d’Anjou, au Pin en Mauges, patrie de Cathelineau ou dans les vieilles rues de Saumur, dans les pas de Duplessis-Mornay (ou de Coco Chanel). Toutes les grandes nations ont leurs héros, leurs héroïnes dont on célèbre glorieusement la mémoire, dont les exploits se racontent de génération en génération, dont on admire les réalisations dans les palais nationaux, dont les figures tutélaires sont brandies comme des exemples pour l’édification de la jeunesse, dont les noms sont donnés aux places et aux avenues (ou, pour certains, à des impasses…) L’Anjou ne fait pas exception à la règle. Car l’Anjou est une nation. C’est pourquoi, le maître de cérémonie qui présente les grands raouts culturels internationaux (et fait les beaux soirs d’Arte) a décidé de créer un monument de papier afin d’y accueillir toutes les gloires angevines : le Panthéon de l’Anjou. De Dumnacus, le vaillant chef gaulois à Menie Grégoire, l’animatrice radio, en passant par Gilles de Rais, le sinistre inspirateur de Barbe Bleue, les quatre filles de Louis XV, élevées à Fontevraud, l’architecte René Hodé, le maître du style troubadour ou l’énigmatique ermite des Gardelles à la mystérieuse origine …