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Caractéristiques | |
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Siècle | |
Année de parution | 2004 |
20,00€
A l’époque moderne, l’histoire de l’éducation peut prendre appui sur de nombreux documents et pièces d’archives, lorsqu’il s’agit des garçons. Mais l’éducation des filles, partagée souvent entre la famille et le couvent et jugée de moindre conséquence, a en revanche laissé peu de traces. Or, dans les familles nobles – ici envisagées – la femme jouait un rôle fondamental : responsable de la première instruction des jeunes enfants (des garçons jusqu’à sept ans, des filles au-delà ) transmettre les valeurs religieuses et morales, et les traditions familiales, garantes de la cohésion sociale. Les théoriciens, hommes d’église pour la plupart en étaient convaincus mais ils ne se risquèrent pas, pour autant, à proposer aux jeunes filles une formation intellectuelle approfondie, de crainte qu’elles n’en viennent à revendiquer un pouvoir masculin. Même les » femmes d’état » qui instituèrent des établissements modèles – Madame de Maintenon, Catherine II de Russie, Marie-Thérèse d’Autriche – restèrent fidèles au principe de l’éducation domestique, la seule que la société masculine pouvait alors accepter. Du XVIe au XVIIIe siècle, en Europe, les progrès furent peu nombreux et l’éducation resta, entre les mains des hommes, un excellent outil pour perpétuer leur domination. Les études réunies dans ce volume en témoignent même si, ici et là , quelques voix s’élèvent pour réclamer plus de justice. Donne, entre autre, la liste de toutes les demoiselles de Saint-Cyr.
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Année de parution | 2004 |