LES FAMILLES DU MIDI TOULOUSAIN, Histoires Généalogiques

ROQUEMAUREL, J. de

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De précédents travaux ont été publiés sur les familles nobles et notables du midi toulousain, par plusieurs auteurs, mais l’ensemble présentait des omissions, des erreurs et des lignages parfois incomplètement développés. Cette série envisage donc l’étude de près de 300 familles, en apportant une vision complète, étayée et rigoureuse de leur histoire généalogique. Voici le premier volume qui étudie 8 familles d’importance :

– Maison de CANALS : des actes familiaux, les registres paroissiaux de Lézat-sur-Lèze et d’autres sources permettent d’établir sa généalogie. D’autres membres d’une famille de Canals, nobles, apparaissent également dès 1589, à Lézat.

– Comtes de COMMINGES et leurs descendances : la généalogie de la maison de Comminges, connue depuis le IXème siècle, a été publiée par le Père Anselme et de nombreux autres jusqu’à Jean de Jaurgain. Elle tenait son nom du comté de Comminges issu de la cité gallo-romaine des Convènes.

– Maison de LORDAT : considérée comme la plus importante du comté de Foix, après les comtes de Foix, avec qui elle s’allia, elle est connue depuis la seconde moitié du XIème siècle. Le dernier représentant de cette famille, Jean Charles, marquis de Lordat, mourut en 1963.

– Maison de NOAILLAN : elle tient son nom du lieu de Noaillan (à deux km au nord de Villandraut, Gironde), fut connue depuis le début du XIIIème siècle et essaima dans le Lot-et-Garonne et dans le Gers. Ses liens étaient étroits avec les familles d’Albret et de Béarn.

– Maison de PANASSSAC : connue dès le XIIème siècle, elle tenait son nom du lieu de Panassac (à cinq km au sud de Masseube, Gers). Les preuves de noblesse de plusieurs de ses membres en 1670 établissent une lignée agnatique depuis Jean de Panassac, seigneur de Loubantes, qui testa en 1527.

– Maison de POLASTRON : connue depuis le début du XIème siècle, elle se divisa en de nombreuses branches. De nouveaux actes et les registres paroissiaux de Brax et de Grépiac permettent aujourd’hui d’en fixer les filiations.

– Maison de ROLLET : son nom est orthographié Rollet, Roullet, Raulet ou Raoulet, originaire du Rouergue où elle tenait les lieux de Montpaon et de Jalenques et connu depuis 1425. Elle se fixa dans le Midi toulousain, probablement à la suite du mariage, en 1511, de Jean de Rollet avec Anne de Bazillac.

– Maison de SABAILLAN : elle tient son nom du lieu de Sabaillan (Gers), près de Boissède (Haute-Garonne). Ces deux lieux étaient situés dans le diocèse d’Auch. Son nom est retrouvé alternativement sous la forme Sabaillan ou Savaillan.

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2024

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