Dans sa reprEsentation en dieu Apollon lors du ballet de la Nuit en 1653, Louis XIV, âgE de 15 ans, bEnEficia de conditions favorisant une politique de magnificence orchestrEe par Mazarin. Le culte du Roi Soleil fut un ElEment indispensable à  l’Etablissement de la monarchie absolue, et les fêtes, l’instrument privilEgiE de cette politique.
Toutes les grandes fêtes du règne et principalement celles de la 1fe partie, donnèrent à  Louis XIV le prEtexte de figurer en Roi-Soleil, en Empereur romain ou en Alexandre le Grand apportant la paix aux nations conquises. Car c’est peut-être plus en Roi civilisateur qu’en guerrier conquErant que Louis XIV voulait apparaà®tre à  travers ses costumes Etincelants de pierreries et de couleurs.
Lieu d’intrigues et de luttes d’influences, la fête de Cour mit en scène les hommes et les femmes les plus marquants du Grand Siècle, de Marie Mancini à  Madame de Maintenon, de Molière à  Lulli, de Colbert à  Louvois.
En outre, cet ouvrage met en valeur l’organisation matErielle, le financement et le coà»t de même que le processus d’institutionnalisation de la fête de Cour, avec en parallèle le dEveloppement des Menus-Plaisirs et la mise en place de ses administrateurs, artistes et artisans. Les implications politiques et Economiques sont loin d’être nEgligeables, notamment dans le secteur de l’industrie de luxe et des mEtiers d’art.