LES PARDAILLAN-GONDRIN, DUCS D’ANTIN OU LA DESCENDANCE DU MARQUIS DE MONTESPAN

VEISSEYRE (RAYMOND)

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Le patronyme des Pardaillan-Gondrin respire sa Gascogne profonde. Mais la famille sait aussi nEgocier des alliances fructueuses pour arrondir son patrimoine et magnifier ses armoiries. A pas de chat, elle approche du pouvoir parisien. Au dEbut du XVIIIe siècle, c’est presque fait. Si le mariage du marquis de Montespan avec la flamboyante Françoise de Rochechouart-Mortemart a tournE à  l’aigre pour cause de cocufiage royal, leur fils lEgitime Louis-Antoine brà»le les Etapes de l’ascension sociale et partage vite le dessus du panier nobiliaire avec les plus grands noms Uzès, Noailles, Montmorency-Luxembourg. Il atteint les sommets : surintendant des Bâtiments du Roi, gouverneur de l’OrlEanais, duc d’Antin, pair de France et, pour couronner le tout, chevalier du Saint-Esprit, l’ordre le plus prestigieux de l’Ancien REgime. Il paya de sa personne : pendant 30 ans, sous Louis XIV, le REgent et Louis XV, son sens du devoir, son dEvouement à  l’art, son acharnement au travail en font un grand serviteur moderne de l’Etat dans la dEfense et l’embellissement du patrimoine architectural et paysager français dont nous profitons encore aujourd’hui. Souvent calomniE de son vivant, oubliE des historiens ou relEguE au rôle de brillant courtisan par Sainte-Beuve, il mErite d’être rEhabilitE. Son petit-fils, Louis II, très engagE dans la franc-maçonnerie, sera le premier grand maà®tre français des loges du royaume pendant 5 ans succEdant à  trois exilEs britanniques stuartistes. Devenus hommes de Cour les 3 ducs d’Antin, ci conservent le goà»t gascon de la parade et du luxe ostentatoire pour glorifier leur rEussite. L’or fond vite au soleil de Versailles. Les dettes accumulEes et la mort prEcoce des descendants du premier duc, emportEs par les EpidEmies du temps, donnent à  la dynastie un destin d’Etoile filante.

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